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Petit Nicolas, ce n’est pas avec des menaces que tu vas faire copain-copain avec Cotten

Communiqué de presse – 10 12 05

Christian Cotten, avec la collaboration de Smaïn Bedrouni

 

Oui, je sais, le texte que j’ai publié le 11 septembre dernier, à propos de ton implication dans les attentats de Madrid de mars 2004 te dérange un peu. C’est normal, je comprends et compatis.

Mais vois-tu, Petit Nicolas, ce n’est pas avec des menaces que l’on peut convaincre ses interlocuteurs ou accusateurs de sa bonne foi et de son honnêteté. Ce serait même plutôt le contraire, dans nos braves et bonnes cultures populaires version TF1.

Bon, je sais, tu as récemment pris l’habitude de convoquer les éditeurs à ton Ministère pour les empêcher de publier les livres qui te chatouillent là où tu souffres, du côté des femmes. Je compatis, Petit Nicolas.

Mais vois-tu, le coup de pression que tu viens de faire mettre en œuvre à mon encontre cet après-midi, franchement, c’est ridicule.

Crois-tu sincèrement que je vais retirer mon article du 11 septembre te concernant au motif que deux braves policiers de la BRDP (Brigade de Répression des Délits contre les Personnes) « me font savoir qu’à la fin de mon audition je devrai supprimer cet article de mon site » ?

Ce que ces policiers ont fait cet après-midi, après m’avoir convoqué en urgence dans leurs bureaux de la rue du Château des Rentiers, sur ordre du procureur du TGI de Paris et sur ordre « de l’État-Major » (le Ministère de l’Intérieur serait-il devenu un ministère militaire ou sont-ce les gendarmes qui ont pris le pouvoir aux policiers ?), cela s’appelle juste une tentative d’intimidation que je serais parfaitement fondé en droit à considérer comme des menaces. Leurs propos, visiblement tenus avec gêne et sur ordre, ont été parfaitement illégaux dans le cadre d’une simple audition pour une enquête préliminaire. Tout avocat sait cela.

C’est très maladroit, Petit Nicolas, tout cela.

Tu veux te défendre face aux accusations gravissimes que je porte sur toi et tu me menaces ? Qui vas-tu convaincre ? Aurais-tu oublié que tu as reçu cet article en avant-première plusieurs semaines avant sa publication et que je t’ai très aimablement demandé de me donner ton avis sur l’opportunité de le publier ? Aurais-tu oublié, Petit Nicolas, que la seule réponse qu’un de tes sous-fifres de l’UMP m’a faite était totalement hors sujet, en réponse à un tout autre courrier que je te faisais à la même époque, ce dernier été ?

Comment crois-tu pouvoir t’en sortir devant un tribunal ? Ton silence, comme celui de tes potes Jacques ou Dominique est un terrible aveu : tu n’as rien à répondre, alors, tu te tais.

Mais évidemment, la veille de la date fatidique de la prescription des trois mois, le remords saisit tes conseillers médiocres - pardonne-moi ce pléonasme en ce qui concerne les conseillers politiques français en général - :  ne devrait-on pas au moins tenter de défendre ce pauvre Petit Nicolas en faisant pression sur Cotten pour qu’il se taise ?

Petit Nicolas, tu fais bien marrer tes fonctionnaires de police. Moi aussi d’ailleurs, même si, en prime, tu m’agaces : tu m’as fais perdre mon samedi après-midi et je n’aime pas cela. Rassures-toi : tu mériterais que je dépose plainte pour menaces contre toi. J’ai mieux à faire : te poursuivre pour actes de terrorisme en intelligence avec une puissance étrangère. On en reparle la semaine prochaine, mes anges écrivains et investigateurs te laissent encore un peu de temps pour réfléchir.

Ah oui, dis-moi, Petit Nicolas, tout le matériel dont je dispose te concernant, grâce à la remarquable efficacité de certains agents intègres et démocrates de l’État Français et de quelques autres personnes, dois-je le publier directement dès que nous le jugerons utile ou préfères-tu que je te prévienne avant, pour que tu puisses me donner ton imprimatur par tes silences éloquents qui me protègent ainsi de tout espoir de poursuites judiciaires ?

Ah, là là, Petit Nicolas, je sais bien que tu es, au fond, un brave garçon, entraîné malgré lui dans des violences qui le dépassent : mais, vois-tu, Petit Nicolas, pour mériter de devenir Président de la République Française, Chef Suprême des Armées  d’un peuple de caractériels souverains, il y a quelques conditions majeures à remplir : pour le moins, être sorti de la violence du cerveau reptilien et accéder au véritable respect des personnes. Pour le moment, tes attitudes ne démontrent pas ces compétences.

Et j’éviterai, Petit Nicolas, de parler de tes déficiences purement cognitives : comment as-tu osé dire, ces jours derniers, que la cause de la pauvreté et de l’exclusion dans les banlieues était la présence de voyous ?

Une des dernières fois qu’un type a tenu ce genre de raisonnement, c’était pour expliquer que la cause de la pauvreté en Allemagne, c’était les juifs.

Tu fais aussi un concours avec celui-là ?

Petit Nicolas, je te pardonne ta médiocrité mais je serai impitoyable : tu ne seras pas Président. Il vaut mieux que tu commences à faire ton deuil dès maintenant, personne ne te laissera gérer ta déception dans les violences que tu ne manqueras pas de vouloir provoquer dans les mois qui viennent.

À très bientôt, Petit Nicolas.

Christian Cotten, avec la collaboration de Smaïn Bedrouni

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