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J-7 : Violence, Naïveté, Peur ou Amour à la Présidence ? Oserons-nous porter François Bayrou comme Ange Sacrificateur de la Vè République et Sage-Femme du Futur ?

Communiqué de Christian Cotten, dimanche 15 avril 2007

En sincère remerciement aux autorités compétentes pour mon instructif séjour de formation carcérale à la Maison d’Arrêt de Perpignan, du 6 février au 1er mars 2007.

 

L’un exhale la violence, s’agite, offre stress et angoisses et entend construire une société de totalitarisme « soft » d’autant plus dangereux qu’il se cache derrière les belles paroles d’un ego en pleine auto-destruction.


Ainsi, des milliers d’entre nous vont devoir dimanche voter avec des machines électroniques totalement ouvertes à tous les bricolages. Les valeurs les plus fondamentales de notre République démocratique - le principe de Souveraineté Populaire lui-même - sont ainsi attaquées de front, sans que personne – ou si peu – n’y trouve rien à redire… Voir le site : http://www.ordinateurs-de-vote.org


L’autre est prisonnière de l’archétype, si lourdement ancré dans nos inconscients, de la Bécassine, où l’on comprend à quel point la formation Énarchienne arrive à sa fin : l’exercice de l’annonce télévisuelle du programme a ceci de redoutable pour chaque candidat à la Présidentielle, qu’il nous permet de sentir finement quelles énergies chaque comédien du show politique offre à ses électeurs. Qui peut croire un instant à l’authenticité du discours dit « de gauche », tant l’actrice convoquée à ce rôle mal écrit a lu Brecht sans comprendre et confond la distanciation et la parfaite dissociation qui coupe de toutes émotions et dessèche l’âme ?

Un troisième tente de nous conduire à la France des retraités apeurés enfermés dans les ghettos privilégiés des prédateurs et entend faire régresser les libertés au temps des nostalgies en protégeant nos illusoires puretés… Le regret du passé, la peur de l’Autre et la fuite des libertés qu’offre le monde du nomadisme et du métissage des cerveaux planétaires ne peuvent construire un futur attirant et serein.

Au delà, quantité de candidats de 2ème classe et quelques candidats à la candidature expriment des réalités de souffrances et des projets d’avenir que n’importe quel heureux élu le 6 mai prochain ferait bien de comprendre et d’intégrer dans ses propres représentations et discours :

un Président qui entend rassembler a besoin d’une capacité d’écoute exceptionnelle et de comprendre que les cerveaux collectifs sont d’autant plus performants qu’ils intègrent tous les maillons des chaînes neuronales. Et sans doute plus particulièrement les neurones féminins : Arlette, Marie-Georges ou Dominique voire Ségolène pourraient certainement prétendre à des fonctions de pouvoir significatives dans un futur gouvernement d’extrême-centre, en lieu et place des énergies masculines périmées par les violences et les mensonges.

Oserons-nous ces prochains dimanches être simplement raisonnables ?

L’intuition nous l’indique : le seul comédien candidat à la Présidentielle capable d’offrir à ce jour de façon relativement authentique Paix et Amour est ce bien peu saisissable agrégé de lettres d’une de nos provinces les plus éloignées, au nom dont la prononciation fleure bon l’ancrage au sol rural et qui fait le pari d’oser trahir la caste dans laquelle il s’est introduit depuis longtemps déjà.

Il me semble que François Bayrou a plutôt bien lu ce que nous racontons à Politique de Vie depuis nombre d’années. M. Bayrou a compris que la majorité des citoyens souverains veulent un licenciement collectif des élites politiques actuelles. Il a compris bien d’autres choses encore, même s’il me semble qu’il a encore pas mal de chemin à parcourir du côté de la politique internationale, pour savoir émettre dans ce champ-là, particulièrement chaotique et violent, un puissant rayonnement de Paix et d’Amour pour la planète et l’espèce humaine toute entière.

Je crois profondément à l’intelligence collective francophone : nous ne voulons pas de la violence, nous ne voulons pas de l’impuissance naïve, nous voulons aller vers un futur porteur d’espoirs de beautés et de libertés, de prospérité et d’harmonisation pacifique des hommes entre eux et avec la planète. Nous voulons simplement vivre dans la paix et la justice et non plus seulement survivre dans les violences entretenues par un État aux tendances totalitaires.

En assumant de sortir de la dichotomie  périmée droite-gauche pour construire ce que nous nommons l’extrême-centre, M. Bayrou n’aura plus que ce choix : faire vivre la complémentarité des énergies féminines et des énergies masculines et trouver les voies de leurs harmonisations.

Soyons lucides : Ségolène n’a aucune chance au second tour face à Petit Nicolas. Ne parlons pas de Le Pen, même si l’on peut penser qu’il pourrait arriver au second tour. Qui peut vraiment nous éviter le pire, qui serait de porter à la Présidence le plus violent de tous les candidats, si ce n’est, précisément, François Bayrou ?

Le choix de nombre d’acteurs de Politique de Vie, tout comme nombre de nos lecteurs est bien celui-là : le moins pire pourrait bien se révéler être le meilleur. Ses inspirations touchent par instant l’illumination. Faisons donc ce pari très simple : votons pour François Bayrou et faisons-lui savoir. Nous aurons d’autant plus de poids pour nous faire entendre, sur l’ensemble des dossiers sur lesquels nous travaillons (intégrité et indépendance de la justice, libertés thérapeutiques, médicales et vaccinales, libertés spirituelles, immigration, politique internationale, sécurités de base pour tous etc. Voir : État en sous-France cherche Président(e))

Je remercie chaque lecteur de Politique de Vie qui apprécie notre travail de bien vouloir écrire à M. François Bayrou ([email protected] - http://www.udf.org en soutien de nos actions et de faire circuler et publier le présent texte le plus largement.


Christian Cotten, président de Politique de Vie


PS. Pour illustrer l’état de santé de notre pays, deux anecdotes me semblent intéressantes en cette veille d’élection présidentielle.

Notre ami Jean-Marc Governatori, qui a bien compris nombre des travaux de Politique de Vie depuis 94 et a su prendre notre relais dans des actions politiques sympathiques, vient de vivre une belle expérience initiatique dont nous le félicitons. Candidat à la candidature (http://www.lafranceenaction.com), Jean-Marc avait rassemblé 800 parrainages d’élus. Une dizaine seulement ont été validés par le Conseil Constitutionnel. L’amusant de l’affaire est ici : quand Jean-Marc Governatori a annoncé son intention de faire un recours en cherchant à comprendre comment 800 élus avaient pu lui annoncer leurs parrainages sans que cela soit suivi d’effet, il reçut deux réponses du système. Au téléphone, des menaces de mort, sur le principe : « si vous souhaitez rester en vie, oubliez la Présidentielle, c’est un domaine réservé ». Puis, l’agression de son caméraman préféré et la destruction de son matériel… L’initiation au réel du champ politique est ainsi accomplie. Bienvenue au club, Jean-Marc.

Pour ma part, autre humble candidat à la candidature, j’ai eu en février dernier la belle opportunité de faire un stage de formation à la prison de Perpignan : embarqué avec quelques amis depuis novembre dernier dans une action déterminée de protection d’un enfant témoin d’activités criminelles et laminé par le système, nous avons assumé de « plonger dans l’œil du cyclone » pour faire évoluer l’affaire. Opération parfaitement réussie, au prix de 3 semaines de prison pour 2 prévenus, dont moi-même, libérés au bout de 3 semaines par la Chambre d’Instruction de la Cour d’Appel de Montpellier. Bien sûr, aucun rapport avec ma candidature. Juste un règlement de compte violent mais bien drôle : mes textes sur la corruption judiciaire dérangent, c’est clair. Comment aurait-il été tolérable pour certains que je puisse dire plus haut ce que j’ai exprimé dans le film vidéo « Christian Cotten, candidat à la Présidentielle » que nos amis de Clap 36 nous ont si efficacement offert (http://www.clap36.net) et que je vous invite à visionner sur notre site Politique de Vie ou sur Google Vidéo ?

Que tous ceux à qui je n’ai pas le temps de répondre par mail me le pardonne. Quelques impératifs de sécurité chargent mon emploi du temps et celui des professionnels de l’investigation qui travaillent avec nous sur des dossiers que nous ne pouvons rendre publics à ce jour. Grand merci enfin à toutes et tous ceux qui se sont mobilisés pour nous lors de notre séjour à Perpignan, tant parmi les lecteurs de Politique de Vie, les membres et amis de notre bureau ou au sein des plus hautes autorités de l’État.

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