Nous sommes tous des non-psychothérapeutes
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Fédération Française des Thérapeutes, Ordre National des Sexologues
Communiqué du 12 avril 2004 - Transmis par Érick Diétrich
Plus qu’un génocide
de la profession de psychothérapeute,
c’est l’esprit,
l’essence de la psychothérapie
qui
est mise en péril.
L'amendement
n° 363 du Gouvernement - Sénat le 19 Janvier 2004
"L'usage du titre de psychothérapeute
est réservé aux professionnels inscrits au registre national des
psychothérapeutes. L'inscription est enregistrée sur une liste
dressée par le représentant de l'Etat dans le département
de leur résidence professionnelle. Sont dispensés de l'inscription
les titulaires d'un diplôme de docteur en médecine, les psychologues
titulaires d'un diplôme d'Etat et les psychanalystes régulièrement
enregistrés dans les annuaires de leurs associations. Les modalités
d'application du présent article sont fixées par décret".
La loi Accoyer et les propositions
Gouteyron sont une nouvelle atteinte à la liberté de choix thérapeutique
et prouvent qu'une nouvelle forme de répression se met en place
sous l'égide de la pensée unique et du nouvel ordre moral.
Ainsi, en déléguant l'exercice de la psychothérapie
à des ordres universitaires qui n'ont pas fait de travail personnel
sur eux-mêmes et en instillant la peur aux fédérations et
aux syndicats professionnels chargés de défendre la profession,
on ne peut que déplorer de voir ces derniers s'inscrire, en réglementant
et en enfermant l'exercice de la psychothérapie dans le politiquement
correct. Tout cela va permettre au gouvernement de domestiquer et contrôler
les esprits grâce à des "Psy" aux ordres.
Dans le Monde du 12.01.04 ont peut lire : "La France freudienne†doit
être à l'avant-garde d'un nouveau combat contre l'obscurantisme"
(Jacques Alain Miller), Jack Lang s'est enflammé contre "la
dictature de la technocratie et de l'administration". Dans ce que
beaucoup appellent la conspiration des imbéciles, Gérard Miller
conclue sur le mode du "j’ai demandé à François
Bayrou si" et du "il m'a dit que l'affaire Accoyer n'est
pas une petite affaire. Au bout, il y a la dictature".
"Plus de 350 psychothérapeutes et représentants
d’organismes de psychothérapie se sont rencontrés à
Paris ce 27 mars pour débattre de l'évolution de leur profession.
Notre mobilisation est déjà en soi un grand succès. Les
assises furent ouvertes par des interventions remarquables et remarquées
de Jacques Alain MILLER et de Judith LACAN qui ont donné le ton, à
toutes les interventions de cette journée. Un premier débat a
permis à de mettre en évidence les spécificités
de ce métier voire de cette profession. Un deuxième débat
à lui aussi permis de mettre en évidence les nombreuses agressions
dont font l'objet les psychothérapeutes, agressions d'origines diverses
dont les plus nombreuses viennent des pouvoirs publics. De nombreuses personnes
ont demandé une coordination de la réponse à ces agressions.
Notre action, depuis plusieurs jours avait pour objectif de relancer le débat
sur la législation de la psychothérapie, en évitant que
l’Amendement N°363 du gouvernement adopté par le sénat
en janvier, soit à nouveau voté par l’Assemblée Nationale,
ce qui aurait clos de débat comme le souhaitait initialement sa Commission
des Affaires culturelles, familiales et sociales. Or, l’action que j’ai
conduite avec l’aide de nos collègues psychologues, notamment Virginie
ORSONI et Senja STIRN du secteur Santé de la Société
Française de Psychologie (SFP) et du Réseau National des Psychologues ont
permis de trouver une brèche qui a fait avancer la modification de l'amendement
du gouvernement, avec l’appui des députés UDF qui avançaient
eux aussi des amendements de droit et de fond. A ce stade du débat, je
tiens à renouveler mes remerciements tout particulier et personnels à
Monsieur PREEL député de l'UDF pour avoir proposé non seulement
trois amendements, très pertinents.". (Bruno Dal-Palu. Président
de l’Affop).
"Ces assises ont réuni un grand nombre de psychothérapeutes.
La fille de Jacques Lacan, puis Jean-Louis Miller ont immédiatement donné
le ton : la société nomme "les psys " tout
ce qui est psychologue, psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste.
En nous rapprochant du monde médical, nous sommes peut-être tentés
par l’adhésion à un savoir universitaire, et de ce fait,
à ses obligations de contrôle : ainsi la parole sera vraiment
bien encadrée. À nous rapprocher du monde médical, nous
supportons de fait, son image. La collectivité demande aujourd’hui
à ses médecins une obligation de résultat, des vérités
intangibles et l’entière responsabilité de l’état
de santé du malade. Appliqué aux "Psy " ceci
les projetterait dans le plus fou des paradoxes d’où les gens penseront :
la vie sans souffrance existe si on "réussit" sa thérapie !
Or notre métier nous donne la modestie de croire que nous n’enlevons
pas la souffrance. Elle est une des composantes de la vie. Nous apprenons à
la gérer.
Nos patients ont leurs réponses et c’est en leur faisant découvrir
la relativité de celles-ci, qu’ils acceptent peu à peu de
devenir des chercheurs de sens. Avec cette nouvelle loi ils seront enclins à
chercher la médecine du thérapeute, comme ils ont l’habitude
de le faire avec le corps médical. Notre rôle est de leur faire
découvrir leur "thérapie personnelle", nous sommes là
juste pour les guider vers elle, sans aucun jugement. Il n’y a pas de
remèdes miracles. Et le plus terrible sera le positionnement du patient :
en s’en remettant au thérapeute comme il le fait avec son médecin,
il le rendra responsable de son évolution. Ainsi, l’homme
devient un objet irresponsable. À être fasciné par les
connaissances des symptômes, on oublie la globalité de la relation
et la part de mystère qu’elle renferme. À vouloir trop
vite plaquer un diagnostic, le patient peut tomber sous le contrôle du
thérapeute qui cherche à valider son analyse et à appliquer
les actes appris à l’école. À trop réglementer,
on devient frileux, et peu innovant. Quand "le savoir universitaire"
validé par la société, veillera sur notre travail, sous
peine de procès, la parole du politiquement correct aura trouvé
son lieu de prédilection. Pour justifier cet excès de précaution
par rapport à la relation de parole il n’y a qu’une raison :
l’état considère les citoyens comme des enfants. Il pense
pour eux. Jusqu’à ce jour, le citoyen était encore considéré
comme un adulte, il pouvait choisir d’après ses critères,
si son thérapeute est aidant ou pas. Quand l’inconscient
cherche la liberté, il sait choisir le thérapeute qui le conduira
à sa liberté de parole. Le résultat est qu’au
nom de "la Sécurité" devenu le maître mot, notre
profession prend le risque d’élaborer une réglementation
bien trop sévère pour son essence même et sa créativité.
Si notre profession n’est pas vigilante, elle participera à la
mondialisation de la pensée unique." (Ghislaine Duboc,
représentante de la Fédération Française des Thérapeutes)
"Il y a autant de thérapies que de thérapeutes, comment
fédérer une telle diversité sans concrétiser une
forme de pensée unique ? L’obligation pour cette
profession, aujourd’hui dernier bastion de la liberté individuelle,
d’adhérer à un syndicat qui s’impose en s’inspirant
de l’ordre des médecins, cautionnant ainsi la mort de cette profession,
n’est pas supportable. Certains syndicats professionnels en orientant
la réglementation vers le politiquement correct nous poussent vers l’autocensure.
Or ce n’est pas par un excès de déontologie (nouveaux codes
plus "serrés") qu’on modifiera la donnée subjective
du début de la thérapie. Bien au contraire, cette attitude alimentera
la pensée d’une hypothétique responsabilité qui sera
un jour une arme fatale pour notre métier. (voir l’Amérique,
l’Allemagne et bien d’autres pays). Notre acte d’autocensure
va nous faire abandonner notre "liberté" et
en même temps la possibilité de créativité qui en
découle. Notre Fédération désire alerter les thérapeutes
de France et en étroite relation avec l’AFFOP vous exhorte à
vous réveiller et à vous regrouper, car celles et ceux qui ne
bougeront pas risquent d’être détruits. L’inscription
sur les registres de l’AFFOP est un premier pas, mais il risque de ne
pas être suffisant. Nous avons des solutions à vous proposer, nous
avons des actions à mener de concert, des stratégies à
mettre en œuvre pour défendre la profession. Surtout nous conseillons
aux thérapeutes de s’inscrire sur notre site partenaire Psychoressources,
un site où la liberté d’expression de la psychothérapie
est respectée. Les Français ont prouvé qu’ils étaient
capables de bouger en faisant basculer presque la totalité des régions
à gauche, ils se sont réveillés, les thérapeutes
doivent aussi en être capables. " (Docteur Erick Dietrich,
reconnu psychothérapeute par la loi " Accoyer ",
Chargé de communication pour la Fédération Française
des Thérapeutes)
"Pour introduction à notre code éthique FFT &
ONS : de l’esprit de quelques médecins psychiatres
aigris au Parlement de notre pays via le Sénat suite à un premier
passage éclair au Parlement, une spoliation de quelques "libertés"
fondamentales est en marche, celles de la liberté thérapeutique
et de l’exercice libéral de la relation de parole, la psychothérapie.
Tous les espaces "fraternels" de la vie civile commencent à
être touchés : l’aide à l’emploi, l’accompagnement
social, le soutien éducatif, l’enseignement, la recherche, la liberté
de croyances, la santé… "L’égalité"
disparaît derrière une fracture entre les tenants du savoir et
du pouvoir, et nous autres, infantilisés ! L’instrumentalisation
de l’insécurité dans tous ces espaces et dans d’autres,
permettra aux institutions étatiques toutes les injustices et le cadrage
légalisé des valeurs fondatrices de notre démocratie. Nos
syndicats et fédérations professionnels nationaux, dits représentatifs,
semblent abdiquer devant la normalisation voire la précède. Pourtant
tout cela n’est qu’une représentation du monde… une
seule… pas la seule." (Thierry BUNAS - Psychothérapeute
— Sexothérapeute - Président du Centre Elysée Monceau,
animateur de la Fédération Française des Thérapeutes
et de l’Ordre National des Sexologues)
Les raisons d’être de la Fédération Française
des Thérapeutes
et de l'Ordre National des Sexologues
La Fédération Française des Thérapeutes et l'Ordre
National des Sexologues sont des structures interactives qui proposent un lieu
de réflexion, de recherche et de rencontre, dont la richesse sera basée
sur la mise en commun des apports pratiques, théoriques et cliniques
de chacun. Des thérapeutes de tous horizons adhèrent à
notre fédération, l’adhésion est gratuite. Les membres
du conseil d’administration de la Fédération Française
des Thérapeutes et de l’Ordre National des Sexologues qui ont été
élus sont tous des professionnels de la santé et de la stratégie
de la communication (diplômés des facultés de médecine,
professeurs d’université, psychologues cliniciens, infirmiers diplômés
d’état, cadres infirmiers, Maîtres Praticiens en P.N.L.,
Maîtres Praticiens en hypnose et bien entendu des thérapeutes non
universitaires). Notre Président est à ce jour, un "Psychothérapeute".
Les membres de notre conseil n’ont pas pour vocation d’imposer
leur "Vérité". Ils veulent que notre structure
soit un véritable lieu de synergie et de rencontre. Ce conseil d’administration
titularise ses adhérents sur présentation d’un dossier (C.V.,
cursus professionnel et parcours thérapeutique personnel) et à
condition qu’ils respectent le code de déontologie de la fédération.
Notre fédération est "ouverte" à toutes
les formes de thérapie et ce sans discrimination. De fait notre
fédération apparaît comme "n’étant
pas socialement et politiquement aux ordres". Ces deux organismes (la Fédération
et l’Ordre National) ont pour vocation de proposer une réflexion
et des règles déontologiques. Ils ne sont pas là pour "faire
la loi", pour devenir des "tribunaux d’exception destinés
à juger et à exclure celles et ceux qui pourraient apparaître
comme socialement dérangeants ".
La justice républicaine se doit d'assurer cette fonction et la présomption
d’innocence doit rester le garant qui préserve nos adhérents
de toute rumeur qui pourrait être mise en place pour les discréditer.
Depuis des années, divers syndicats et fédérations titularisent
des psychothérapeutes tout en leur promettant qu’ils seront tous
"reconnus". Notre fédération a toujours mis en garde
les professionnels sur le fait que cette reconnaissance ne serait jamais mise
en place. En 2004, la "loi Accoyer" et les amendements qui l’accompagnent
tendent à nous donner malheureusement raison. Aujourd’hui, en association
avec l’Affop nous mettons tout en place pour que certaines thérapies
ne soient pas totalement marginalisées, la psychothérapie ayant
été mise sous le pouvoir du monde universitaire et médical.
Aujourd’hui notre fédération peut amener des réponses
et de vraies solutions à des thérapeutes qui n’ont pas été
entendus et défendus par des instances qui leur ont fait des promesses
qu’elles n’ont pas réussi à tenir.
Nous conseillons à tous les thérapeutes de s’équiper
d’Internet pour une communication plus rapide et plus efficace.
Comme vous le verrez sur le site, il y a une rubrique réservée
à la Fédération et une qui montre le nombre
de Centre de Thérapies Pluridisciplinaires installé
en France et le nombre de thérapeutes ou autres centres travaillant en
synergie avec notre fédération. Notre site représente plus
de 1500 connexions par jour !
Rejoignez notre Fédération, inscrivez-vous sur Psycho-Ressources
et sur le registre de l’AFFOP qui est une des rares structures à
vous rembourser si vous n’êtes pas titularisables ce qui au moins
est honnête !
http://www.psycho-ressources.com
Webmaster : Alain Rioux et nous vous conseillons de lire son livre "Porte
54, itinéraire d’une Psychose", un livre qui donne à
réfléchir sur la position de thérapeute.
Nous vous conseillons aussi l’excellent livre d’un des thérapeutes
les plus controversés de par ses positions contre les mesures coercitives
et liberticides. Dans son dernier livre "Moi, Mon Couple et
mon Psy" aux Editions Jacques Marie Laffont, le docteur Erick Dietrich,
Directeur de recherche et d’enseignement, Docteur en médecine,
lauréat de l’Institut de Sexologie de Paris, psychosomatoanalyste
et victimologue formé au Centre International des Sciences Criminelles
et Pénales en collaboration avec Charlotte Roudaut, journaliste spécialisée
dans les sujets qui décryptent les tendances de notre société
et les nouveaux réflexes de nos contemporains, vous proposent de répondre
aux questions que se posent tous les thérapeutes face au système
sociopolitique actuel. Ils sont persuadés que l’être humain
peut dépasser ses traumatismes et sa position de victime grâce
à des thérapies dynamiques qui permettent d’accéder
au plaisir.
Le Centre Elysées
Monceau est aussi une des dernières écoles de
formation "libre" qui propose à des thérapeutes en exercice
ou à des futurs thérapeutes, une véritable formation théorico-clinique
qui associe avec intelligence les approches théoriques et le travail
clinique avec le travail d’implication personnel. Cette école reçoit
aussi de nombreux stagiaires des facultés de psychologie de Paris qui
viennent faire leur stage de Maîtrise ou de DESS et préparer leur
mémoire.
Fédération
Française des Thérapeutes
4 Passage Geffroy Didelot — 75017 Paris - Tel : 01 43 876 342
Site internet : http://www.elysees-monceau.com
Mail : [email protected]
Ce document et le code de déontologie ont été réalisés
avec la participation des membres du conseil d'administration de la Fédération
Française des Thérapeutes. Ce document est envoyé sur 3000
mails à des hommes politiques et des journalistes et par la poste à
plus de 4000 thérapeutes.