Antoine SCHULLER révèle l'adresse de son père Didier SCHULLER

ou :

Pourquoi et comment le juge Éric HALPHEN a bien eu raison
de démissionner...

 

Récit de Christian Cotten – 10 Janvier 2002


Les informations contenues dans ce document relèvent de l'exercice normal de la justice. Compte tenu de l'utilisation mafieuse des services de police et des institutions judiciaires de la République Française par les réseaux maçonniques affairistes de droite comme de gauche qui protègent criminels et délinquants, nos informations sont actuellement transmises aux média, à l'opinion publique et à certains magistrats identifiés pour leur indépendance et leur honnêteté.

 

Les informations exposées dans ce document sont issus d'un témoignage exclusif de Marie LAFORET et d’Antoine SCHULLER recueilli en octobre-novembre-décembre 2001 par Christian COTTEN et Jean-Paul GUILLAUME, journaliste indépendant.

Nous disposons par ailleurs d'un ensemble d'environ 1000 fichiers informatiques issus du disque dur de M. Éric de LAVANDEYRA, un des principaux acteurs de cette affaire, incluant son carnet d'adresses et une liste de membres de la GLNF.

L'essentiel de ces informations ont été communiquées depuis le 17 décembre dernier aux autorités compétentes : Renseignements Généraux, Ministre de l'Intérieur, Cabinet et proches collaborateurs politiques du Premier Ministre.

L’absence de réaction de ces services, malgré l’excellent niveau de compétences des personnes rencontrées, est une démonstration très efficace des complicités passives ou actives dont les délinquants en col blanc bénéficient au sein des services de l’État, en particulier lorsqu’ils sont membres de la GLNF, comme M. Didier SCHULLER.

 

Fin octobre 2001 - le 17 ou 18 - je reçois à mon bureau de Boulogne-Billancourt un appel téléphonique de Marie LAFORET, que je ne connaissais pas auparavant.

Celle-ci me demande de lui communiquer l’adresse de M. Jean VUARNET, dont elle me dit être une vieille amie. M. Jean VUARNET, industriel de l’optique, a vu sa femme et son fils mourir dans l’affaire de l’Ordre du Temple Solaire en décembre 95 dans le Vercors.

Le fait est que je travaille sur cette affaire de l'OTS depuis plusieurs années ; ayant moi-même été affublé sans motif de l’étiquette infamante de « secte » par un obscur rapport parlementaire, je me suis penché très attentivement sur cette histoire sordide, pour découvrir qu’il ne s’agissait pas d’un suicide mais bien d’un meurtre collectif, sur fond de trafic d'armes et de blanchiment d'argent.

Ignorant l’adresse exacte de Jean VUARNET, je lui communique l’adresse de Maître Alain LECLERC, avocat de la famille VUARNET, avec lequel j’entretiens des contacts depuis deux ans.

Et Marie LAFORET me propose de la rencontrer car, me dit-elle, elle souhaite me faire part d’un certain nombre d’informations concernant cette affaire de l’Ordre du Temple Solaire.

Nous nous rencontrons donc à son domicile parisien le jeudi 25 octobre dernier.

Et c’est là que Marie LAFORET soulève devant moi le couvercle de la plus invraisemblable poubelle de l’histoire politico-financière de la 5ème République.

Il y a dans cette poubelle-là tellement d’argent, de financiers célèbres, de politiques de premier plan, de francs-maçons notoires, de patrons de grandes entreprises et de morts violentes qu’il faudra sans doute plusieurs livres pour tout raconter.

M. Didier SCHULLER, cet ancien directeur de l’Office HLM des Hauts de Seine, portait en 95 une valise de billets au Dr MARÉCHAL, en plein aéroport de ROISSY, pour faire croire à l’opinion publique que le gendre de celui-ci, le célèbre juge Éric HALPHEN, récent démissionnaire de la magistrature, n’était qu’un juge corrompu, alors même qu’il était en train d’enquêter sur les affaires de M. CHIRAC et du RPR.

M. Didier SCHULLER, après que cette machination orchestrée par M. Charles PASQUA ait été mise à jour, est aujourd’hui sous le coup d’un mandat d’arrêt international. La justice française a beaucoup de choses à lui demander sur les trafics financiers du système PASQUA/CHIRAC.

M. Didier SCHULLER habite depuis plusieurs années Saint-Domingue, sous un nom d’emprunt, Jean WISER. À peu près tous les hommes politiques qui comptent dans ce pays disposent de son adresse ou pourrait en disposer dans l’instant d’un simple appel téléphonique.

M. JOSPIN a été prévenu, par plusieurs écrits, appels téléphoniques et télécopies récents. Plusieurs de ses proches, comme M. Gaétan GORCE par exemple, député-maire de la Charité sur Loire, ont été informés fin décembre dernier par nos soins.

M. Didier SCHULLER a reçu en fin d’année sa fille, Lauren, à Saint-Domingue. Son vol de retour a été très secoué par les tourbillons des tempêtes célestes et aériennes. Signes annonciateurs ?

Lauren SCHULLER, quelques semaines avant son départ de ROISSY, sortait d'un déjeuner offert par M. BALKANY, maire de LEVALLOIS-PERRET, proche de M. PASQUA et de M. SCHULLER.

Le jeune Antoine SCHULLER, 26 ans, jeune premier branché informatique, au demeurant psychologiquement fort solide, est emmené ces jours-ci par sa mère chez un médecin psychanalyste : pensez donc, ne serait-il pas fou ou déprimé, ce jeune garçon, de dire à qui veut l’entendre, qu’il a été pour partie élevé dans un milieu de politiciens corrompus ou corrupteurs, de gangsters, de francs-maçons et de tueurs..., ces identités se confondant souvent les unes et les autres.

Il faut dire, pour comprendre toute cette histoire, que le jeune Didier SCHULLER a eut longtemps comme meilleur ami d’enfance le jeune Diego de LAVANDEYRA.

Et Diego de LAVANDEYRA est le fils d'Éric de LAVANDEYRA, époux de Marie LAFORET.

Comme le dit Marie LAFORET, elle-même victime de plusieurs tentatives d'assassinat qui auraient été commanditées par son propre mari, cet homme-là – son mari - a un CV de financier international mafieux et pourrait être impliqué dans plusieurs meurtres maquillés en suicide.

À ce jour, Didier SCHULLER demeure dans une villa du Sea Horse Ranch à Sosua, République Dominicaine, dans une enclave diplomatique du territoire des États-Unis d'Amérique, sous la protection du consul des États-Unis, M. William KIRKMAN.

Et le plus beau terrain de ce domaine appartient précisément à Messieurs de LAVANDEYRA, père et fils.

Sachant que M. Didier SCHULLER fait partie de la même obédience maçonnique que M. de LAVANDEYRA, la GLNF.

L'ennui de toute cette affaire est que M. Didier SCHULLER, qui est le principal témoin des affaires de détournements de fonds publics CHIRAC / PASQUA / RPR, sait autant de choses sinon plus sur les dessous sordides et meurtriers de la politique de la Vème République qu'un autre fuyard célèbre, Alfred SIRVEN.

L'autre ennui est que services de police et hommes politiques de droite comme de gauche savent très bien où vit M. Didier SCHULLER depuis 95.

Ainsi, M. MARSAUD, ancien chef du parquet anti-terroriste de Paris et accessoirement parrain de Daphné SCHULLER, la fille de Christelle DELAVAL et de Didier SCHULLER, actuellement très proche collaborateur de M. MESSIER chez VIVENDI, a rendu visite au moins une fois depuis début 99 à M. Didier SCHULLER. Il faut juste ajouter que VIVENDI a aussi obtenu quelques marchés intéressants en République Dominicaine.

M. de LAVANDEYRA, ancien agent de change, pourrait être concerné, au minimum comme témoin, par la mort de plusieurs personnes, dans le cadre de la faillite de sa charge en 88/89 et dans le cadre de l'affaire PÉCHINEY-TRIANGLE. Sans oublier sa très active collaboration aux délits d'initiés de l'affaire SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, avec son ami et associé Samir TRABOULSI.

Tout ceci pourrait aussi conduire à quelques questions relatives à la mort de M. BÉRÉGOVOY, deux jours avant sa convocation chez un juge d'instruction, ou encore à celle de Diane BARRIÈRE, propriétaire des casinos du même nom, aujourd'hui propriété du Groupe ACCOR.

La découverte des enchevêtrements des affaires politico-mafieuse de la Vème République, qui mêlent autant mafia de droite que mafia de gauche, avec les réseaux maçonniques affairistes (en particulier la GLNF) permet de comprendre pourquoi et comment le juge Éric HALPHEN n'a pas eu d'autre option que la démission bruyante annoncée par les media en ce début d’année 2002.

En effet les institutions policières et judiciaires françaises sont utilisées à ce jour par les

magistrats et policiers francs-maçons qui protègent avant toute autre considération leurs « frères », même (surtout ?) les plus impliqués dans des affaires délictuelles ou criminelles.

Aujourd'hui, l'institution judiciaire française dans sa globalité est tout aussi gangrenée que les institutions gouvernementales ou parlementaires et n'a plus donc de légitimité démocratique.

Là est la raison profonde de la colère des magistrats, juges ou procureurs indépendants de la maçonnerie, qui sont aujourd'hui impuissants à faire fonctionner normalement l'institution qu'ils représentent et qui n’ont plus d’autres moyens pour retrouver leur intégrité que de faire appel à la conscience de l’opinion publique.

Ils doivent savoir qu'ils sont le soutien des forces vives du peuple français qui n'accepte plus aujourd'hui d'être dirigé par des réseaux mafieux criminels ou des politiques marionnettes impuissantes qui mettent la France à un rang indigne de l'Europe et de son histoire.

 

Commentaires au 12 février 2002

Didier SCHULLER, pour justifier son choix de rentrer en France après l’agitation médiatique de début janvier 2002 qui a suivi la dénonciation par son fils Antoine de son adresse à Saint-Domingue, a inventé une fable digne de ses collègues politiciens VIVIEN, GUYARD ou autres chasseurs de sectes : « mon fils est entre les mains d’une secte fasciste européenne et je rentre pour l’en sortir».

« Secte fasciste européenne ». Autrement dit : Marie LAFORET et Christian COTTEN.

Cela fait assez peu pour une « secte ».

Il est intéressant à ce propos de relever que l’épouvantail « secte » sert une fois encore à masquer des affaires de corruption politique.

Et que l’injure « fasciste » est la seule défense des francs-maçons affairistes lorsqu’ils sont dénoncés, sur le principe : les francs-maçons ont défendu les juifs pendant la dernière guerre, il y de nombreux juifs en franc-maçonnerie,  les nazis et les fascistes sont les ennemis des juifs, donc des francs-maçons ; donc tous ceux qui attaquent les francs-maçons sont ennemis des juifs et sont donc des fascistes et des nazis.

Inutile de commenter de genre de syllogismes para-logiques : l’escroquerie intellectuelle est ici absolue.

Nous n’attaquons pas « la franc-maçonnerie », nous ne parlons pas de « complot judéo-maçonnique » comme aiment à le faire certains délires paranoïaques repris par des journalistes malhonnêtes ou sous pression des RG, nous

mettons en cause l’utilisation des obédiences maçonniques et des institutions de l’État par un certain nombre de gangsters.

La franc-maçonnerie est une culture trop riche et subtile pour ne pas mériter aussi d’être accompagnée avec respect de l’extérieur, dans ses nécessaires évolutions, comme nous avons l’ambition de le faire : notre attitude à son égard est empreinte de compassion et d’un réel souci d’autrui.

Car « qui aime bien, châtie bien » . La franc-maçonnerie et la plupart des francs-maçons que nous connaissons méritent beaucoup mieux que les gangsters qui la salissent et dont les obédiences maçonniques ne réussissent pas à se débarrasser, enfermées qu’elles sont dans les paradoxes logiques du serment fraternel et de l’exigence d’éthique.

Notre souhait le plus sincère est ainsi que la franc-maçonnerie française sache remettre de l’ordre dans la logique de la justice et du pardon : le pardon ne peut venir qu’après l’expression de la justice, c’est-à-dire la reconnaissance de la souffrance des victimes, la verbalisation des erreurs et des fautes commises, soit par leurs auteurs soit par la société, avant la prononciation d’une juste sanction.

Or, la culture maçonnique, en cohérence avec son serment de solidarité, pardonne et protège ceux qui nuisent à autrui ou commettent des délits avant même qu’une justice véritable ne soit rendue : cette inversion perverse du binôme justice-pardon est aujourd’hui la raison profonde qui justifie nos mises en cause radicales du pouvoir maçonnique en ce pays de France.

Le cas Schuller est une parfaite illustration de cette dérive psychologique de la culture maçonnique : SCHULLER a été menacé, puis protégé et « pardonné » par ses « frères » avant toute justice : c’est précisément cela qui est insupportable à un peuple soucieux de démocrate et d’égalité républicaine.

Souhaitons que les francs-maçons qui ont le courage de nous lire et de méditer nos propos comprennent ce message : ils ont leur place dans la République comme toute autre minorité spirituelle, pour peu qu’ils respectent les lois communes, où le pardon ne viendra jamais qu’après l’affirmation souveraine d’une justice indépendante.

La réconciliation des Français et de leurs élites politiques sera à ce prix, celui d’un retour de la Franc-Maçonnerie aux valeurs fondamentales de la République Française.