Accès
au site Politique de Vie
Ordre du Temple Solaire : la confession
de l'expert psychiatre Jean-Marie Abgrall.
Merci Docteur.
Communiqué Politique de Vie / Christian Cotten – 23 mars 2004
Ce lundi 22 mars, Maître Alain Leclerc, Alain
Vuarnet et les autres familles de victimes des massacres de l'OTS ont
tenu une conférence de presse à Paris, pour réclamer
la réouverture d'une instruction dans l'affaire de l'Ordre du Temple
Solaire, en apportant de nouvelles informations. Celles-ci viennent conforter
la thèse d'un massacre lié à de sombres histoires de services
secrets, de trafics d'armes, de blanchiment d'argent, de commissions politiques…
ce que nous écrivons et développons
depuis 4 ans par de multiples articles et dans le livre Mafia ou Démocratie.
De fait, Monsieur le Docteur Jean-Marie Abgrall, ci-devant expert psychiatre
dans l'affaire de l'OTS (74 morts en 94 et 95 en Suisse, au Québec puis
au Vercors) a affirmé pendant des années quelque chose comme :
"circulez, il n'y a rien à voir ni à chercher, ce sont des
fous qui se sont suicidés pour des raisons ésotériques
et sectaires". Cela a permis au juge Luc Fontaine de refermer très
soigneusement toutes les pistes gênantes, financières notamment
et de protéger très efficacement quantité de gens très
bien informés et quelques autres très impliqués. Accessoirement,
à divers gangsters et à de nombreux naïfs de justifier ainsi
la chasse aux minorités spirituelles.
Il y a quelques mois, puis, de nouveau, quelques semaines, le Docteur Abgrall,
abandonnait devant les tribunaux toute poursuite et demande à notre encontre
au regard de certaines actions judiciaires et de communication que j'ai menées
ces derniers temps. Et dans le même temps, M. le psychiatre Abgrall
se mettait à table devant le juge d'instruction Thouvenot, Baudoin
de son prénom. Brave fonctionnaire très très ennuyé
du dossier qui est en train de lui arriver sur les épaules. Il n'est
pas sorti de l'auberge, le pauvre. Il ne m'a pas semblé ni très
serein ni très sûr de lui, dans cette affaire, lorsque je le rencontrai
il y a peu.
Enfin, nous y sommes. M. Abgrall commence, en fait depuis 2003, à
parler très clairement d'affaire d'État. Des réseaux Foccart
et Gladio. De l'Amorc. Du SDECE, future DGSE, et de M. Vincent Planque.
Bon, bientôt, Abgrall va me passer devant, dans le grand film de la course
aux révélations sur cette affaire qui ne fait que commencer. Il
va bien arriver d'ici peu à la loge P2 italienne ou à son homologue
française, plus informelle mais pas moins dangereuse. Osera-t-il citer
Charlie ou sa mémoire s'obscurcira-t-elle ?
M. Abgrall est psychiatre et, s'il a bien développé des compétences
subtiles de manipulateur de l'opinion publique, M. Agbrall est aussi lucide
et prudent : Jean-Marie Abgrall sait qu'il pourrait payer très cher de
se taire plus longtemps, quand quantité de gens savent et que d'autres
pourraient avoir envie de désigner certains comme boucs-émissaires
ou de les coincer dans quelque impasse judiciaire.
Sincèrement, merci, Dr Jean-Marie Abgrall. Je suis très
fier qu'un homme comme vous confirme publiquement, via Nice-Matin puis
devant M. le juge d'instruction Baudoin Thouvenot (TGI de Paris), ce
que j'écris et raconte depuis plus de 4 ans.
Mieux vaut tard que jamais, somme toute. Le moment venu, vous pourrez, conformément
à la loi Perben II, négocier avec votre procureur votre peine,
pour avoir menti, en tant qu'expert, depuis 96. Et, accessoirement, avoir lourdement
entravé le cours de la justice. Au pénal, cela va théoriquement
aller chercher dans les… beaucoup, surtout pour un expert judiciaire.
De fin 95 jusqu'à début 2003. Plus de sept années
de mensonges et de manipulations valent bien une confession devant un juge d'instruction,
pour le salut de votre âme de psychiatre. Ce sont des âmes
qu'il ne faut pas gâcher, les âmes de psychiatre, elles sont utiles
et respectables, comme toute âme, elles apprennent l'art de la guérison
de soi et des autres.
En 2000, j'avais écrit à votre propos : "le psychiatre
fou". C'était un peu violent, certes, mais j'imagine
que vous avez compris depuis longtemps en quoi je vous rendai là un service
très confraternel. Entre fous et psys de surcroît, c'est facile
de se comprendre. Et vous finirez bien par obtenir le pardon, cher Dr Jean-Marie
Abgrall.
En attendant, il va falloir que vous continuiez à parler. Et peut-être
même contribuer activement à calmer la paranoïa collective
anti-sectes que vous avez entretenue si savamment durant ces années de
mensonges.
Lorsque vous en aurez terminé, dans quelques mois ou années,
je crois bien que ce sera aussi la fin de la Vème République.
Un régime politique où des réseaux étatico-maconnico-templiers,
mafieux, policiers et militaires tuent 74 personnes en brûlant leurs corps
au lance-flamme pour cacher des contrats d'armement et des commissions politiques
tout en faisant croire à un suicide, avec la complicité du système
judiciaire, n'est plus un régime légitime aux yeux des citoyens
souverains qui constituent le peuple de France.
Vous avez de lourdes responsabilités, Jean-Marie.
La meilleure règle du jeu reste encore l'association libre. Ce n'est
pas vous qui me contredirez.
Nous vous écoutons, Docteur.
Merci de faire circuler cette lettre et le fichier joint, sur Internet, sites
et mails et par photocopies. Merci aussi à ceux qui le peuvent de l'envoyer
par la poste à M. le Docteur Jean-Marie Abgrall, de ma part.
Docteur Jean-Marie Abgrall
13, Boulevard de Strasbourg
83000 Toulon.
Christian
Cotten,
Psychosociologue, psychothérapeute,
Président de Politique de Vie,
auteur de Mafia
ou Démocratie,
Prophétie pour une VIème République,
Louise Courteau Éditrice, Québec, sept. 2003.