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M. Georges Fenech, député UMP du Rhône, dénonce « les sectes » derrière les candidats de La France en Action.

Pour mieux cacher ses propres crimes et délits de député-magistrat-gangster ?

Communiqué de presse - Législatives  2007 – 8 juin 2007, 17 h.

Lire aussi :

Comparution de Georges Fenech le 16 octobre devant la 17ème Correctionnelle du TGI de Paris - Communiqué de Presse Politique de Vie - 24 septembre 2008.

Le texte intégral de la citation directe de Georges Fenech devant le TGI de Paris.

 

 

Christian Cotten, candidat de La France en Action (Hauts de Seine), Président de Politique de Vie, écrivain, psychosociologue.

Thierry Bécourt, candidat de la France en Action (Nord), membre du bureau de Politique de Vie, Président de Cap-Lc, enseignant.

Smaïn Bedrouni, candidat de la France En Action (Seine-Saint-Denis), membre du bureau de Politique de Vie, journaliste indépendant.

 

L’Agence France-Presse fait connaître ce jour un communiqué du député Georges Fenech, qui agresse de façon particulièrement ignoble les 475 candidats du parti politique La France En Action (FEA) qui serait l’émanation de plusieurs mouvements sectaires.

Ainsi, Thierry Bécourt, militant de la liberté de conscience, est affublé de l’étiquette supposée infâmante de scientologue, Christian Cotten, faussement désigné comme président de l’Omnium des Libertés, serait représentant d’un syndicat des sectes, quand ils sont l’un et l’autre candidats pour la France En Action. M. Fenech ajoute qu’il s’agit d’une pompe à fric et d’une manière de s’attaquer à tous ceux qui luttent contre les mouvements sectaires.

Outre leur caractère diffamatoire, les propos de M. Fenech sont constitutifs d’un délit de discrimination mis en œuvre par un représentant de l’État à l’égard de membres réels ou supposés de minorités spirituelles, délits condamnés régulièrement par la Cour Européenne des Droits de l’Homme ou les Tribunaux français.

Bien évidemment, ni Thierry Bécourt ni Christian Cotten ni Smaïn Bedrouni ne sont scientologues : ils assument simplement leurs rôles de citoyens, face à des atteintes majeures à la liberté de conscience et à l’ordre public mises en œuvre par les fanatiques de la chasse aux sectes, qui s’inquiètent de la montée en puissance de trop d’intelligences vives de ce pays dans le champ clos de la politique.

Le plus surprenant, dans les propos de M. Fenech, est qu’ils émanent d’un des personnages les plus troubles de l’histoire cachée de la Vème République, impliqué lui-même dans plusieurs affaires criminelles ou délictueuses qui justifient amplement d’attribuer à ce magistrat devenu député le qualificatif de gangster de la République. Il devient aujourd’hui une honte pour le corps tout entier de la magistrature, qu’il déshonore de façon manifeste. Nous assumons pleinement toutes les conséquences de ces deux phrases. Pour mémoire, nous rappellerons aux journalistes et aux électeurs les faits suivants.

Le 9 décembre 98, le ministère de la Justice précise que la tenue de propos à connotation antisémite dans la revue que dirige M. Fenech en tant que président de l’APM (Association Professionnelle des Magistrats, classée extrême-droite, ndr) et les interrogations que suscite, au regard de la magistrature, sa participation à une mission non officielle d’observation des élections présidentielles gabonaises ont convaincu Mme le Garde des Sceaux de retirer sa proposition (de nomination à un poste de premier juge d’instruction à Paris).

Après avoir été reconnu coupable (mais non sanctionné par ses collègues) des propos antisémites publiés dans sa revue, M. Fenech sera ensuite impliqué en 2000 dans l’affaire de l’Angola Gate : M. Georges Fenech avait reçu en 97 des trafiquants d’armes Arcadi Gaydamak et Pierre Falcone un soutien financier significatif pour sa revue de l’APM (dissoute depuis). M. Georges Fenech sera mis en examen pour ce recel d’abus de biens sociaux. Son souci actuel, qui peut expliquer pour partie ses récentes agressions à l’égard de la France en Action et de militants des droits de l’homme : M. Fenech vient d’être convoqué pour cette affaire, en même temps que Charles Pasqua, Jean-Christophe Mitterrand, Falcone, Gaydamak, Paul-Loup Sultizer, Jacques Attali, Jean-Charles Marchiani et Bernard Guillet devant le tribunal correctionnel pour un procès qui risque d’être très délicat pour nombre de personnes (courant 2008).

Mais il y a beaucoup plus grave. Le 17 septembre 92, M. Fenech, 6ème juge d’instruction dans le dossier, prononçait un non-lieu après 17 ans d’enquête sur l’assassinat du juge François Renaud. Ce premier juge assassiné dans l’histoire de la Vème République avait découvert les auteurs et les commanditaires du célèbre casse de Strasbourg du 30 juin 71 : les responsables lyonnais du SAC, chargés d’alimenter les caisses du parti gaulliste de l’époque, ancêtre du RPR. Pour être remonté jusqu’aux commanditaires du casse, le juge Renaud sera assassiné. Et M. Georges Fenech, fidèle serviteur du parti en question, refermera le dossier de l’assassinat du juge, alors que tout permettait d’identifier et d’arrêter les auteurs. M. Georges Fenech, magistrat, commettait là un acte que tous les professionnels connaissent, de complicité active avec les auteurs d’un crime.

Cerise sur le gâteau, qui justifie une seconde fois notre qualificatif de gangster d’État attribué à ce magistrat : M. George Fenech fait très directement partie du groupe d’acteurs rémunérés par l’État pour protéger activement les meurtriers des 74 victimes de l’Ordre du Temple Solaire sauvagement assassinés en France et en Suisse entre 94 et 95.

Autrement dit, nous affirmons que M. Georges Fenech, magistrat et candidat UMP aux législatives du 10 juin 2007, grand pourfendeur des sectes, est un des complices actifs du réseau multidimensionnel des assassins et commanditaires du crime d’État de l’OTS, comme cela a été démontré par nos soins lors du procès en appel qui s’est tenu à Grenoble pour cette affaire en octobre 2006.

M. Georges Fenech sait que nombre des candidats de la France En Action sont parfaitement informés de ces faits criminels. M. Georges Fenech sait pertinemment que Politique de Vie, qui travaille activement sur un certain nombre de dossiers criminels de corruption politico-judiciaire et s’est associée à la FEA animée par Jean-Marc Governatori pour les élections législatives, ne lâchera pas les criminels de l’OTS et agira aussi longtemps que nécessaire pour que ce crime d’État, qui justifie et fonde aux yeux de l’opinion publique savamment manipulée depuis 95 une chasse aux sectes ignoble, soit jugé pour ce qu’il est : le résultat d’une culture politique qui mélange au quotidien grands acteurs politiques, mafia des armes et des drogues et tueurs d’État.

L’on comprend mieux pourquoi M. Fenech éprouve le besoin de dénoncer La France en Action comme le parti des sectes : nous sommes fiers d’agir pour l’éveil des consciences, en toute liberté et dans le respect des piliers de la République que sont ses valeurs fondatrices de Liberté, Égalité et Fraternité. Le temps des mensonges d’État est révolu.

 

Christian Cotten, Thierry Bécourt et Smaïn Bedrouni.

 

Lire aussi :

Comparution de Georges Fenech le 16 octobre devant la 17ème Correctionnelle du TGI de Paris - Communiqué de Presse Politique de Vie - 24 septembre 2008.

Le texte intégral de la citation directe de Georges Fenech devant le TGI de Paris.

 

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