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Amiante à Censier : témoignage pour l'Assemblée Nationale

 

Témoignage de Michel LANGINIEUX  adressé à la "mission parlementaire amiante",

 

impliquant 27 ministres,

un Chef d'État - Président de la République - Président du Conseil Supérieur de la magistrature -

69 magistrats, l'ensemble des pouvoirs publics,

et incluant le silence de trois associations médiatisées :  ANDEVA,  COMITÉ ANTI-AMIANTE JUSSIEU, BAN ASBESTOS,

qui n'ont pas su, en 9 ans, tirer un seul signal d'alarme sur les empoisonnements collectifs en Sorbonne Nouvelle.

 

 

Langinieux Michel

8, rue Édouard Detaille,

Paris 75017.

Tél. : 01 42 67 22 62

[email protected]

http://langinieux.michel.free.fr - Dossier PDF

Dossier Amiante Censier/Dunkerque sur Politique de Vie

 

 

Paris, le 30 janvier 2006 - Publié le 14 mars 2006

 

Mémorandum concernant le problème de l'amiante en Sorbonne Nouvelle

 

À JEAN LE GARREC

Son Président

À JEAN LEMIÈRE

Son Rapporteur

Mission parlementaire amiante

 

Monsieur le Président,

Monsieur le Rapporteur,

Il existe une double Sorbonne : la Sorbonne des étudiants (sans étudiant, il n'y a pas de Fac !). Et celle des officiels.

Je défends les étudiants et la Santé publique. Je défends, dès lors, la Sorbonne Nouvelle des étudiants, et non pas la Sorbonne officielle qui prend parti de la mystification.

La Sorbonne Nouvelle (celle des étudiants) reconnaît les faits et accepte de fournir les preuves ; elle n’a rien à cacher. Elle descend dans la rue pour contrecarrer l'omertà. Elle prévient la planète entière fût-ce par le simple fait que ses étudiants sont originaires de nombreux pays. Elle protège la vie des uns et des autres. Ce faisant, elle œuvre avec un objectif patent de SANTÉ PUBLIQUE.

La Sorbonne officielle triche ou se tait. Elle se "bunkerise" en arguties dilatoires servies par des avocats madrés. Elle dit la messe du "techniquement correct" pour ses ouailles du sérail administratif judiciaire. Cette Sorbonne-là, il faut mettre fin à son pouvoir de nuisance !

C'est tant et si vrai que la décision de sa fermeture vient d'être prise : encore s'agit-il simplement, à l'heure actuelle, d'une pure décision de principe.

En attendant, combien d'autres victimes de l'amiante !? Et d'ailleurs, en attendant combien de temps ? On peut présumer que ce ne sera pas dit. Face au péril, et faisant écho à une prescription d'ordre constitutionnel ("Toute personne doit prévenir"), je préviens. Je n'ai pas cessé de le faire depuis dix ans.

Je préviens les membres de la mission parlementaire qui me font l'honneur de recevoir le présent mémorandum...

C'est dans cet esprit que j'adresse à votre mission parlementaire 500 pages de preuves jointes, avec leurs explications : un acte citoyen.

Les 500 pages de preuves furent aussi portées à l'attention de Monsieur PERRUSSET, Président de la 31e chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance. Il ne tint compte d'aucune d'entre elles. Ces 500 pages furent présentées à trois sénateurs : BADINTER, ADNET ET BLANDIN, sans réaction ni réponse de leur part. Je vous ajoute mon appel adressé à Monsieur SÉGUIN, Premier Président de la Cour des Comptes, sur le manque d'application de la loi de 69 magistrats cernés par cette affaire, avec leurs noms, fonctions et courriers ou absence de réponse pure et simple.

L'ensemble des preuves à ma disposition sur le drame de Censier fut également porté à l'attention de toutes les autorités possibles juridiques, politiques, médicales, administratives, académiques, durant des années. En vain.

Deux millions d'exposés n'offrent pas grand intérêt pour les Seigneurs des jeux de ce monde. Car tout dépend ici, n'est-ce pas, de QUI présente les faits et non pas de ce qui est présenté. Je tiens cependant à préciser la définition du déclenchement d'alerte donnée par Transparence International :

"Le geste accompli par un individu qui est témoin dans son activité professionnelle, d'actes illicites, et qui, par civisme, décide d'alerter les autorités ayant le pouvoir d'y mettre fin".

À l'évidence aucune autorité, pas même le Chef de l'État, ni le Président de la République, ni le Président du Conseil Supérieur de la magistrature, ne reçut mon message sur les actes illicites de Censier. Il fut pourtant envoyé par milliers depuis les demandes préalables de juillet 1996.

Une espèce d'hypnotisme empêche que cette tragédie ne soit perçue. Le Sénat l'appelle "anesthésie". Cet état d’engourdissement en dit long sur une surdité rare qui maltraite ses vieillards, ses petits et ses grands. Tel conditionnement collectif tient d'un manque d'éducation cernant la Santé publique qui se voit traitée en sous-produit.

Or, jamais l'homme n'a-t-il autant tué son semblable qu'aujourd'hui, ni aussi facilement.

Comme l'allumette qui craque pour faire brûler des véhicules, la vie humaine ne représente plus grand chose. Néanmoins, je n'ai pas été seul à vouloir prévenir les populations de Censier des dangers irréversibles incrustés dans les murs de son université.

Il me fut simplement impossible d’alerter les étudiants sur les alarmes lancées par :

- Monsieur Michel GARNIER, Directeur du Développement et de la Programmation au Ministère de l'Éducation nationale, Président de Jussieu Paris-VI,

- Monsieur Marcel DELPORTE, Expert judiciaire,

- Monsieur Michel DAMON, Conseiller médical à l'administration Centrale, C.C.H.S.,

- Monsieur Daniel MOQUET, Ingénieur hygiène et sécurité, FEN, C.C.H.S.,

- Monsieur Yves HUBERT, Toxicologue, Labo THOMSON-CFS,

- Monsieur Michel GROSSMANN, Professeur physicien, F.S.U. C.C.H.S.,

- Madame Catherine KORBA, Médecin de prévention, Censier,

- Madame Halina LINCKINDORF, Ingénieur, membre C.H.S. Censier.

Le Président de la Sorbonne Nouvelle et ses chefs de service firent écran délibérément avant, pendant et après l'énorme catastrophe sanitaire d'août 1998.

C'est à croire que les officiels "désiraient" ce désastre sanitaire (prévu et dénoncé en urgence et en vain au Tribunal administratif de Paris par moi-même, sur trois demandes de constats les 15, 22 et 31 juillet 1998).

15 jours après les dates indiquées ci-dessus, nos chefs de service responsables d'hygiène et de sécurité obtinrent la catastrophe de 480 fibres par litre d’air, bloquant toute information officielle aux usagers, notamment la note d’expertise d’urgence n° 98/75/01/03 de l'expert judiciaire Marcel DELPORTE du 23 novembre 1998(Le maximum autorisé est de 5f/l d'air, et 1 seule fibre en Allemagne et en Suisse.)

Signaux d'alarme et avertissements précis restèrent cloisonnés. Aucune alerte ne fut perçue par cette Université endormie, sauf celles des étudiants affichées par centaines de milliers depuis le 20 février 1997.

- L'administration aurait dû empêcher les populations de s'empoisonner et protéger leurs vies par tous les moyens.

Elle fit le contraire, persistant dans son aveuglement jusqu'à faire venir des entreprises le dimanche pour des percées de câbles sans précautions !

- L’administration, lors de la révélation des taux criminels de 30 f/l le 20 février 1997 par moi-même, connaissait déjà quatre décès de broncho-pneumonie:

Jacqueline SUZZONI, Vincent ARRIGHI, Paul PERRIAN, Serge TERRASSIN, et des invalides comme Jean BITOR (ablation d'un poumon) et Sabine DUPRÉ LATOUR (cancer du poumon).

Les chiffres des victimes s'étant cumulés depuis, nous parvenons cette année à 27 personnes touchées ou disparues (connues).

Et un refus absolu d'obtenir une enquête sur ces différents cas.

Or, ce n'est là que le début des résultats qui s'annoncent.

- L'administration refuse d'emblée d'AGIR par ignorance, paresse et incurie, contre un danger réel prouvé. Elle nie chiffres, dégâts et décès ainsi que les expertises en son incapacité de constater un fait reconnu.

"Il n'y a pas d'amiante à Censier" assure-t-elle.

- L'administration continue aujourd'hui, à désinformer délibérément les étudiants : "Depuis 1983, l'air est sain" (sic) écrit le Président Bernard BOSREDON (dossier de presse, 2 janvier 2006).

- L’administration empoisonneuse a fait imprimer trois informations judiciaires OSP tronquées, qu’elle a payé elle-même 10.000 euros pour avoir définitivement raison le 9 novembre 2005, alors que l’affaire correctionnelle passe en appel le 22 juin 2006.

- L'administration réagit en évidence, contre ceux qui préviennent des dangers jusqu’à les traîner en correctionnelle et les faire condamner sur des exposés tendancieux sans preuve.

Voilà le niveau d'inconscience qui encadre l'enseignement "supérieur" dispensé à Censier et l'exemple donné à une jeunesse étudiante empoisonnée par les responsables qui devraient la défendre.

- L'administration a tout fait pour couvrir la conscience des expositions et la réalité des risques.  Il est interdit de prononcer le nom des malades et des morts.

Personne n'en parle : on peut tuer à Censier certes, mais il ne faut pas que cela se sache.

Bref : l'étudiant a le droit de respirer des fibres, mais pas de le savoir ni de le faire savoir.

Le préjudice reste incontournable. Il correspond à un risque mortel en termes de cancers irréversibles. Des décès surnuméraires se produiront pendant 50 ans, avec un maximum vers 2020 (Labo THOMSON-CFS. F.O.).

- L'administration a privé de tout débat les populations concernées :

Il n'y eut qu'un seul débat sur l'amiante en 41 ans organisé par l'ensemble des Associations des étudiants le 22 mai 1997.

Mis à part le sérieux de cette recherche commune, personne ne mentionne plus le sujet "tabou" sauf pour la première fois officiellement obligé, son actuel Président le 25 octobre 2005.

Les présidents des deux C.H.S.C.T. (tous deux illégaux), les professeurs Philippe HAMON et Georges SARO se sont révélés des modèles d'incompétence dix ans durant, sur les faits les plus simples. Retards fautifs, inconnaissance du péril, manie du secret, ont rendu les autorités de Censier incapables de traiter ces problèmes de matériaux cancérigènes : il fallut le Ministère de l'Éducation nationale (alerté de 1997 à 1999 par Michel LANGINIEUX) .

Ce Ministère fut prévenu par 12 ministres et le Président de la République transmettant tous mes dossiers à Claude ALLÈGRE, sans oublier les lettres précises du Dr Catherine KORBA qui tira le signal d'alarme en écrivant à ce dernier et à Bernard KOUCHNER, pour enfin obtenir un nettoyage des gaines techniques en juillet-août 1999 ! (Au coût de 5,4 millions de francs).

Pendant ce temps, malades et décès ont continué dans l'ordre des choses. Le matériau et sa nocivité furent pourtant maintes fois largement dénoncés. Le grand public n'est pas encore sensibilisé à ce danger nouveau, comme il l'est s'agissant de celui résultant de l'usage du feu ou de l'électricité.

Une campagne d'information s'avère indispensable. Elle fait défaut à la Sorbonne Nouvelle. La prévention du cancer offre pourtant une dimension sociale, éducative.

Plus précisément :

Si, dans le contexte actuel du désengagement de l'État d'un nombre croissant d'activités, il ne devait plus rester à celui-ci qu'une seule prérogative, cette prérogative serait celle qui concerne la sécurité sanitaire !

Si l'État est défaillant de ce point de vue, comme il en donne l'apparence avec le drame récurrent de l'amiante, la question qui se pose alors est de savoir si l'État existe encore...

Si l'État n'existe plus, des citoyens engagés se doivent de suppléer à cette défection : d'où les sites www.politiquedevie.net (Amiante-Censier/Dunkerque) et http://langinieux.michel.free.fr

 

Par droit et devoir l'administration doit gérer les lieux

- Elle n'a rien fait depuis la construction les bâtiments de Censier qui puisse prévenir les populations ni éradiquer des désastres non immédiatement visibles, par surcroît en non-application de la réglementation.

- Elle a multiplié les malversations dès 1964, contaminant le quartier en laissant floquer d'amiante projeté six km et demi de poutres de fer sans précaution (l'amiante était reconnu cancérigène en 1950). De multiples illégalités soulèvent les risques et conséquences (dus à l'amiante) étendus à tous citoyens concernés.

- Elle a fait construire ses bâtiments en avril 1964 commencés et réalisés sans permis, en dépit de la gravité de la situation soulignée par le Préfet de la Seine.

- Elle a ignoré le plan d'enquête (approuvé par arrêté préfectoral du 9 février 1939) de la Préfecture de la Seine et de la Direction générale des services techniques.

- Elle a refusé d'attendre les avis techniques sur le dossier définitif déposé le 26 mars 1964.

- Elle a éludé, ce faisant, des problèmes réels d'urbanisme, imposant en premier lieu SON AUTORITÉ, niant par conséquent le sens de la loi et le sens tout court.

- Elle a ajouté une construction nouvelle sans en avertir le Comité de Décentralisation pour l'avis définitif du plan de 1963, et sans information dudit Comité.

- Elle a entrepris deux nouvelles opérations faisant passer les extensions prévues pour cette Faculté des Lettres et Sciences Humaines au-delà des limites fixées sur le plan général.

- Elle a implanté un bâtiment de trois étages dans le corps de bâtiments reconnus amiantés (Procès-verbal de la Préfecture de Police du 3 juin 1994), dans l’ossature métallique existante, surélevant la bibliothèque SUR des poutres floquées d’amiante sans précaution aucune durant les travaux lourds de 1993-1994, contaminant ainsi sa Faculté et le quartier.

- Elle n'a pas soulevé la question gravissime de pics de milliards de fibres amiantées libérées durant ces travaux, pas plus que ne l'ont soulevée la Commission de la sécurité, la Police judiciaire, la SOCOTEC, les officiels de Censier, venus deux fois visiter les lieux.

- Elle a surmultiplié les retards fautifs, dans son incapacité de gérer la gravité sanitaire d'une situation d’urgence due aux risques d'amiante.

Pour exemple :

La première information officielle sur l'amiante à l'usage des occupants, signée par le Président Monsieur Jean-Louis LEUTRAT, date du 5 mars 1997, soit :

- 33 ans après le flocage à l'amiante des bâtiments.

- 15 ans après l'interdiction des flocages de l'amiante cancérigène.

- 21 mois après les découvertes d'un résultat à 30 f/l d'air à Censier.

- 1 an après la parution des décrets du 7 février 1996 qui obligent à "tenir les résultats des contrôles effectués... à la disposition des occupants". (Observations-réponses de F.O. Labo THOMSON-CHS, 27 décembre 1997).

Accablant cette administration minée par ses mensonges récurrents, l'annonce de la mort officielle du centre Censier sur l'aveu de son Président le 25 octobre 2005, l'achève : "Bâtiment amianté". "État critique". "Bâtiment en fin de vie" !

Les défections illégales furent constantes depuis 1964. Elles révèlent la façon dont la SANTÉ PUBLIQUE se voit traitée : une quantité négligeable où le mépris égale le manque total de conscience.

 

Requête à la Mission parlementaire amiante :

Les étudiants souhaiteraient :

1/ Faire connaître le drame Censier comme exemple percutant de ce qui se passe en notre pays.

2/ Dénoncer les associations comme feu le CPA (Comité Permanent Amiante), l'ANDEVA, le COMITÉ ANTI AMIANTE JUSSIEU, etc. qui œuvrent plus pour leurs images que pour le bien général.

Ces associations très averties jouent double jeu, n'ayant jamais ouvert la bouche sur Censier !

3/ Souligner la nécessité d'une réforme de la magistrature qui ignora une trentaine de préjudices certains cernant la Sorbonne Nouvelle, des malades et des morts passés et en latence, ainsi que la contamination du quartier par voies d'expositions respiratoires. Les magistrats concernés ont accordé leur seule attention aux explications de la partie adverse, empoisonneuse.

4/ Que la justice soit attaquée d’emblée pour "mauvais fonctionnement de la justice".

 

Requête à l'Assemblée Nationale :

Par loi et urgence les étudiants requièrent de l'Assemblée nationale l'ouverture d'une enquête pénale sur les dangers de l'amiante dans la Faculté de Censier Paris-III (avec l'appui de la Charte de l'environnement contre les risques mortels à terme et crimes d'empoisonnements collectifs pour contrer le mensonge organisé). Cette requête fut refusée par le parquet depuis février 1997 !

Les étudiants visent à voir l'Assemblée nationale suppléer à l'inertie des autorités compétentes et user de son pouvoir d'influence à effet d'un déflocage total de Censier (concernant également l'état mental persistant en confort et silence ignorant le contexte d'intégrité indispensable dans les lieux éducatifs). ("Mise en danger" : Art 223-2 du Nouveau Code Pénal).

Que l'on cesse de tergiverser pour savoir où en est le désamiantage de tous les lieux contaminés ! Pendant que l'on discute gros sous et chiffres, des êtres humains se voient réduits à une mort certaine. Que l'on sache qui donne les faits et qui les cache.

Plus grave encore : il devient inacceptable d'abandonner des centaines de milliers d'étudiants à la merci de comparses fonctionnaires désinformateurs, empoisonneurs archi-diplômés. Langue de bois et lâcheté n'ont rien à contribuer dans l'enseignement supérieur.

Il a fallu attendre le 25 octobre 2005 - soit 41 ans - pour que le Président actuel, Bernard BOSREDON, avoue la vérité sur Censier l'amianté !

 

La prévention :

L'ensemble des étudiants désirent sur les preuves apportées :

- Attirer l'attention de tous les Députés aux fins de dénoncer ouvertement ce désastre sanitaire depuis la construction illégale de cette Faculté de lettres et sciences humaines en 1964.

- Participer et faire connaître une réponse essentielle : pourquoi ce qui est arrivé est arrivé, et qui a fait quoi ?

- Apprendre d'un pareil désastre.

Comment a-t-on pu admettre tel laisser faire à ce point ? Comment a-t-on pu parvenir à de pareils résultats dans un lieu éducatif ? Comment des magistrats payés par leurs concitoyens peuvent-ils massacrer ainsi leur travail comme la vie d'autrui, en non-application flagrante de droit ? Ce système auto-protège ses corruptions les plus éhontées, l'empoisonnement autorisé de la jeunesse et du public. L'incompétence officielle régit forcément le viol de la loi car rien ne bouge chez les immobiles. Nos magistrats peuvent-ils se permettre l'ignorance de traiter ainsi deux millions d'exposés d’amiante en menu fretin ? Certes.

 

D'où la question : Comment fonctionner dans un contexte pareil ?

 

Autre question

L'Assemblée Nationale serait-elle l'égale des pouvoirs publics de ce Pays ?

C'est une des raisons pour laquelle je m'adresse à elle.

Il nous faut savoir.

Car l'on empoisonne communément en France, et personne ne bouge chez les représentants politiques à qui le peuple, durant le dernier référendum, a clairement dit "NON".

Tout semble établi pour que les choses perdurent dans le statisme étatique imposé et l’état moral putrescible qui s’en suit.

Personne, actuellement, ne représente le peuple.

Déliquescence mentale et vilenie s'étalant, il s'avère important de savoir qui est qui et qui fait quoi, car les officiels ne savent plus qu'écraser sous le couvercle de respectabilité.

D'où l'utilité et la force de votre mission amiante PRÉVENTIVE.

Des hommes creux achèvent leurs citoyens pour de l'argent, les laissant périr sans mot dire. Ayant appris force techniques, ils ne savent pas même crier "au feu" quand il y en a un.

 

Prévenir et requérir : que réalité se sache.

- La constitution l'exige : "Toute personne doit prévenir".

- Les étudiants doivent dès lors être prévenus. Certains débarquent en France venant de la planète entière, trompés sous prétextes d'enseignement et d'appât d'érudition.

 

Les étudiants demandent

* Une éducation vidée des écuries d'Augias ; une approche enseignante éveillant le sens ; des éducateurs libres de nos conditionnements ancestraux. Qui va éduquer les éducateurs ?

* Une médecine respectueuse du serment d'Hippocrate sans ces hordes de pleutres, médecins du travail ou fonctionnaires asservis au point de non-retour prêts à injecter du sang contaminé sciemment à des enfants et des grands (360.000 opérés transfusés !). "Aux ordres".

Que des héros médicaux surgissent face à la médiocrité, loin des étaux façonneurs.

* Des administrateurs venant nécessairement d'ailleurs avec une mentalité autre.

La corruption en nos lieux se voit noyée par l'inertie fonctionnarisée. Foin des individus inexistants, de serfs absents à eux-mêmes et aux autres, laissant une mécanique préexistante tout ordonner pour eux. Que les citoyens commencent à penser par eux-mêmes !

* Une nouvelle magistrature, une nouvelle jurisprudence toutes deux respectueuses du droit, défendues par la trempe de juristes valables comme quelques exemples connus :

Éric de MONTGOLFIER, symbole d'un Procureur qui respecte le droit et l'homme. Sa place se trouve à Paris.

Marie-Odile BERTELLA-GEFFROY, consacrée entièrement à la SANTÉ PUBLIQUE, seule face aux pataquès juridiques, aux collègues inutiles, à une hiérarchie absurde.

Avec Eva JOLY (si cette dernière revient au pays où elle a tant œuvré), ces exemples notoires sauront bâtir un Pôle Santé indépendant sans faux-semblants ni manipulations d'autorités inutiles.

Les Saint-Georges aujourd'hui ne courent pas les rues. Néanmoins, ils existent.

 

Monsieur le Président,

Monsieur le Rapporteur,

Pour une renaissance étudiante et civique dans notre pays Républicain, un nettoyage de la mentalité fibreuse cancérigène actuelle devient indispensable avec force précautions nécessaires.

Censier l'illégal parut avec ses fibres. Qu'il disparaisse donc avec ses fibres.

 

Que naisse Censier le légal.

Qu’il soit une réussite pour tous.

 

Je tiens à vous remercier ainsi que l'ensemble de la Mission Parlementaire Amiante pour votre attention soutenue portée à la parole d’un étudiant sur des morts d'hommes.

Je vous remercie de me permettre de vous dire officiellement, et librement, ce que je peux maintenant dire à toute la planète.

 

Michel Langinieux

 

ANNEXES

 

Où va l'argent ?

Le financement lui-même échappe à celui qui le recherche (ainsi, les 17 milliards d'euros envolés du Crédit Lyonnais, banque officielle !). Des fortunes disparaissent...

 

Rien n'est accordé à la défense de la SANTÉ PUBLIQUE alors que des centaines de milliers de personnes crèvent d'empoisonnement en France.

 

Le grand perdant en bourse et vies humaines, le citoyen, continue à faire confiance à des bailleurs de discours. Cet acharnement dans la démission, tragédie récurrente de la misère humaine, met en échec l'ensemble du pays qui a pris le pli de cacher ses tares.

Plutôt que prendre en compte un fait, fuir devient la solution, l'habitude ancrée de ne plus réfléchir sous tutelles politique, religieuse, académique : le "sois sage et tais-toi" fait ses ravages.

L’on tourne autour du pot pour ne pas y tomber, refusant de résoudre le problème. La médiocrité se satisfait. Les résultantes s’épaississent, les mâchicoulis s'enchaînent. Pleutrerie et paresse mènent à l'abandon de la fonction.

D’une poire coupée en deux, seigneurs et serfs trouvent leurs comptes. Ceux de la haute et ceux de la basse. Écraseurs et écrasés jouent le même rôle. Même syndrome : ce n'est pas d'aujourd'hui. Rien n’avance, sauf la technique.

On liquide simplement plus vite, plus amplement, plus efficacement. Il y a toujours de bonnes raisons pour, Dieu et l'érudition entre autres. Il nous faut donc changer, sortir de la purée de poix.

L'Étudiant le peut encore. Il a gardé la souplesse devant le renoncement, la défection, la traîtrise, et une inexistence qui fait fureur.

 

LES DÉMISSIONS COLLECTIVES

 

La magistrature : constats sur un système inachevé

Les dysfonctionnements persistants de la juridiction administrative du ressort de Paris, de l'échelon de première instance jusques et y compris celui d'appel, sollicitent une intervention dans toute la mesure des pouvoirs politiques, à l'effet d'une remise en ordre de marche de ladite juridiction, cernant un traitement humanisé du tragique problème de santé publique soulevé par les méfaits de l'amiante.

Le Ministre de la Justice commence à le faire savoir à la mission parlementaire amiante.

Mais qui attaquera la justice pour le mauvais fonctionnement de son système judiciaire ?

Il devient impératif de suspendre les dénis de justice dus aux retards fautifs du Tribunal administratif, et la Cour administrative d'Appel de Paris, incapables de gérer l'urgence de ce drame sanitaire.

Leur absence de signal fort pendant 9 années dévoile peu d'intérêt pour la sauvegarde de la Capitale et la santé des jeunes, peu de respect pour la législation.

Les Universités d'Ile-de-France nécessitent la lucidité en droit dont firent preuve le Tribunal Administratif et la Cour Administrative d'Appel de Marseille sous leurs conclusions stigmatisant l'amiante en mai 2000 et octobre 2001.

La prévention par la loi doit l’emporter sur les considérations économiques.

En outre, les procédés employés par le Ministère de la Justice qui imprime ses ordonnances incomplètes - SANS RECOURS NI DÉLAI - abusent le public sous une tyrannie hypocrite. Culpabiliser les comportements individuels est tellement plus simple pour leurs éminences que de condamner les acteurs économiques.

("Justice sans conscience..." avertirait RABELAIS par truculentes façons).

Que l’intention de cette recherche apporte donc une contribution citoyenne

à l'Assemblée Nationale et mon Université contre un geste criminel.

En effet :

PAS MOINS DE 69 MAGISTRATS ONT DÉCIDÉ DE PASSER LA VIE

HUMAINE EN SORBONNE NOUVELLE PAR PERTES ET PROFITS !

Soixante neuf magistrats se sont succédé dans le dossier de l'amiante à Censier sans qu'aucun n'ait jamais eu l'inspiration... ...de simplement faire application de la loi (sur deux instructions, deux appels, et deux pourvois en cassation, etc.) depuis février 1997 (pièces jointes) :

- C'est ainsi que Madame Joëlle LACKMANN, Vice-Présidente du Tribunal administratif de Paris, a réussi la prouesse de clore son instruction sans avoir eu une seule fois l'idée - mais pas une seule fois après sept années d'instruction administrative ! - de mentionner le mot-clef (pour ne pas dire le mot tabou) du dossier, le mot "amiante".

- Le Procureur de la République, saisi en urgence le 25 février 1997 - sur le S.O.S. des étudiants - répond six mois plus tard, le 13 août 1997 (!) précisant "ne pas devoir donner suite à la plainte déposée pour la raison suivante : Laissé à suivre" (sic).

- Le Doyen des juges d'instruction, Michèle COLIN, prend carrément le contre-pied de l'article 186 du Code de procédure pénale auquel elle fait référence, arguant que les "infractions ne sont pas constituées". Or, elle n'est ni le juge en charge du dossier, ni auto-saisie, mais Doyen au Tribunal de Grande Instance de Paris.

- Le juge Emmanuelle DUCOS déclare que les magistrats précités ont rendu, "dans le cadre de leur fonction et dans le respect des dispositions légales" (tout en ignorant faits, décrets, articles de loi, invalidités, décès, dates et désastres) "des décisions juridictionnelles susceptibles de voies de recours."

Cependant, aucune mention des délais et recours ne figure sur les ordonnances :

En application des Art. 183 (al 3), 186, 502, 507, 508, 565, du C. p. p.,  des Art. 114 et 649 du nouveau Code de procédure civile (aussi, Cass. Crim. 11 janvier 1994 - JCP 1994 - IV - I931, et Cass. Crim. 16 déc. 1992 - B II - Crim. - 425 -), ainsi que de l'Art. 6 par. 3 C - B - Convention CEDH,

les délais de l'ordonnance de non-lieu du 13 mai 2002 signée par le Juge VAUBAILLON, n'ont pas commencé à courir : son ordonnance est nulle.

- Monsieur le Président de la 5e chambre de l'instruction Jean-Marie VEILLE déclare mon appel "mal-fondé". Il ignore une trentaine de préjudices certains et la contamination du quartier par Censier à plusieurs reprises. Ce Président élude toute évidence, y compris les dates.

Il méconnaît la commission rogatoire de Monsieur Philippe COURROYE (initialement saisi), comme aussi les conclusions de la Police Judiciaire sur 7 cas de non-respect de la loi.

- Monsieur Bruno COTTE, Président de la Chambre criminelle en cassation, s'exclame durant la deuxième audience en pourvoi : "Monsieur LANGINIEUX, toute la procédure est écrite !", faisant fi d'aucune défense écrite sur huit années, quatorze avocats désignés ou constitués m'ayant fait faux-bond !

De fait, seule la "moitié de la procédure est écrite".

- Mieux ! : Monsieur Jean-Claude MARIN, Procureur de la République à Paris à qui je m'adresse diretement le 4 février 2005 "en sa qualité de représentant de l'autorité publique à l'effet de l'ouverture d'une enquête pénale sur le danger de l'amiante à la Faculté de Censier", avec 200 pages de preuves irréfutables, chiffres, invalides et décès, me fait répondre par ses services le 8 avril 2005 : "La plainte que vous avez déposée (laquelle !?) a fait l'objet d'un classement sans suite" (sic). Motif du rejet : l'action publique est éteinte (!?).

- Le cas le plus saisissant concerne Michèle VAUBAILLON. Nonobstant sa parfaite "connaissance du péril" ce juge ne trouve rien dans le dossier. Pareille incurie sera signalée mondialement (l'affaire sort sur Internet) : refus de poser une question, de diligenter une enquête, d'exiger une expertise concernant des cancers incurables. La magistrate précitée ne faisait pas même suivre mes plaintes au parquet ! Elle a laissé des populations entières démunies face au danger, "ne voyant aucun danger à Censier".

- Enfin, la commission des Requêtes de la Cour de Justice de la République (composée de Monsieur RENARD-PAYEN Président, et MM. MARTIN, PELLETIER, VUGHT, GROUX, PERRIN, CHABROL) décide de classer ma plainte fondée sur la "non assistance à personnes en danger" et visant nommément 14 ministres archi-avertis : "Attendu que la plainte ne comporte pas d'éléments de nature à caractériser un crime ou un délit commis par un membre du gouvernement dans l'exercice de ses fonctions".

Ces éminences judiciaires consacrent leur détestable indifférence à l'égard du drame dont elles ne veulent pas voir le visage, les centaines de milliers de visages...

Par aveuglement récurrent, ces dignitaires n'assument ni leurs responsabilités civiques, ni celles de magistrat.

Leur volonté de rester "aux ordres", leur refus de s'affirmer en juges indépendants (pris par des justifications inacceptables sur des problèmes graves de maladies terminales, de contaminations de grande ampleur, et méconnaissance des dégâts), déterminent une absence d'enquête pénale.

Par frilosité sinon par indifférence à l'égard de populations non protégées, ils se dérobent à une réalité grave par l’impasse faite sur l'article préliminaire du Code de procédure pénale :

1/ La procédure doit être équitable et contradictoire et préserver l'équilibre de deux parties.

2/ L'autorité judiciaire veille à l'information et à la garantie des droits des victimes au cours de toute procédure pénale.

Ils n'ont veillé ni à la garantie des victimes ni à celle des exposés, pas même à l'équilibre des deux parties, la partie civile n'ayant jamais été défendue en 9 ans !

Or, les faits sont tenaces, même si ces officiels affirment que "l'instruction a eu lieu" en masquant ces dits faits sous un manque d'intégrité scientifique et de droit. ("Empoisonnement" : Art. 221-5, Nouveau Code Pénal).

Concrètement, chambres et antichambres s'apparentent à un théâtre d'ombres dont la distribution serait constituée par le Juge d'instruction et le Procureur Général : délayage de termes et fatras d'inexactitudes d'un travail tronqué renvoient à l'ordonnance sans queue ni tête de Michèle VAUBAILLON, exécutée à la diligence de Monsieur le Procureur Général et sous la va-vite de divers présidents, vice-présidents, conseillers, procureurs, doyens, greffiers, secrétaires et leurs clercs.

Ces magistrats ont fermé les yeux sur la catastrophe sanitaire de Censier la Sorbonne Nouvelle dont les décès surnuméraires se produiront pendant encore 40 années : un mal déjà établi. ("Atteintes à la personne humaine" : Art 221-1 du Nouveau Code pénal).

Cependant, le déflocage n'est toujours pas achevé comme l'annonce le Ministère de l'Éducation nationale au Comité Central Hygiène et Sécurité (national) le 17 décembre 1999 :

Censier est un bâtiment amianté et il convient d'éradiquer totalement l'amiante (sic).

Tel drame juridiquement verrouillé devient révélateur des représentants qui nous administrent dans leur refus de construire et de régir une politique de prévention publique.

Si l'on compte l'ensemble des magistrats d'Outreau suivant ceux de Censier, l'on cumule 169 spécialistes dont aucun n’a réussi à tirer une sonnette d'alarme.

Pourquoi conserver ces spécialistes assermentés, absents au sens et à la conscience, rémunérés par les contribuables qu’ils escroquent ?

Comment surtout, obtenir justice de ces entités diverses prises dans leurs tours d'ivoire ?

Tout dépend de la nature du Juge d'Instruction.

Certains accomplissent leur travail. D'autres pas. Certains se sont vendus à l'incivisme.

Anne AUCLAIR-RABINOVICH, Juge d'Instruction au Pôle Santé, ne signe que des non-lieu depuis trois ans. Dans quel but ? Elle est en train de faire capoter l'affaire Aulnay, gravissime.

Est-elle vraiment un juge, sans l'étoffe ni la conscience nécessaire pour les victimes empoisonnées, pas plus que le Juge CARON pour le sang contaminé ?

À l'évidence, leurs non-lieu sont irréguliers car sans notifications de délais et de recours !

Édith BOIZETTE  égara un de ses dossiers au Pôle financier chargé d'un détenu (!). Pourquoi protéger ce Doyen ?

Ce parquet, à qui je demande depuis 9 ans une enquête préliminaire pour l'affaire des empoisonnements collectifs de Censier, décide d'une enquête préliminaire... contre ma personne.

Or, je n'ai empoisonné personne.

Qu'importe, la Police Judiciaire m’auditionne sur ses instructions pour : "diffamation publique (annoncée comme un "fait"!) envers des fonctionnaires publics, envers un corps constitué, sur les sites Internet".  Le tout sans fournir une preuve, sans prouver le préjudice, sans un article de loi, etc. (Pièce explicative jointe).

Un fait pourtant subsiste, éclatant face à pareil aveuglement juridique : après 1960 fut importé plus de 80% de l’amiante entré en France entre 1945 et aujourd’hui. Or, L’AMIANTE TUE.

Qui donc fit sauter un BLOG Internet et 200 pages de preuves préventives sur le sujet Censier, début novembre 2005 : le parquet s'expose en sa nature même me mettant, maintenant, sur écoutes. (Pièce explicative jointe).

Une machine dès lors, assez perfectionnée pour prendre les sons de la pièce adjacente, des entretiens de mes correspondants, etc., enregistre mes conversations téléphoniques sans mon accord.

Tenu et maintenu, ce parquet inquisiteur ne pratique ni l'indépendance ni la recherche : le drame de l'amiante perdure sous cette forme de système dit judiciaire depuis 113 ans :

Qui réveillera le parquet ?

- Un Juge d'Instruction comme Madame de TALANCÉ ?

- Ou des pressions internationales comme la Californie contre les corruptions du Crédit Lyonnais ?

Une question se pose : pourquoi les juges du parquet, qui devraient être civilement concernés, amnistient-ils d'emblée les irrégularités dues aux chefs d'entreprise quoi que dise et quoi que fasse l'Inspection du travail ?

J'ajoute l'exemple du "désamiantage au 3, rue des Italiens" (qui touche le "5-7" de la même rue qui abrite les Pôles Santé et Financier), dont les travaux contre l’amiante friable ont duré plus de 6 mois SANS PANNEAU INDICATEUR malgré les efforts de tous.

Le quartier et les magistrats n'ont-ils donc aucun droit à l'information ?

Et s'il y avait eu un désastre comme à Censier, alors quoi ?

Le parquet se trouve pris la main dans le sac de ses propres amnisties !

Il n'y aura pas de réforme du parquet.

Une éradication totale d’un tel immobilisme devient nécessaire.

 

Les spécialistes et les associations

J'ai adressé et remis une vingtaine de dossiers à L'ANDEVA sur "l'affaire Censier", certains de la main à la main, sans ne recevoir aucune réponse de son Président François DESRIAUX.

Cette association consacrée "aux victimes de l'amiante" n'a même pas porté plainte contre Paris-III, ni prévenu le public ni le Ve arrondissement directement concerné, alors qu'elle diffuse un journal (aucune information préventive depuis février 1997 !).

L'ANDEVA a ignoré la Sorbonne Nouvelle, tout comme les preuves mises à sa disposition, en une non-assistance à personne en danger manifeste.

Or, les bâtiments reconnus amiantés de ladite université ont exposé plus de deux millions de personnes en 40 ans, et contaminé le quartier plusieurs fois (quartier de Jussieu), ainsi que l'UFR psychologie de Paris VII accueillie au centre Censier Paris-III trois décennies durant.

Le Comité anti amiante Jussieu et Ban Asbestos présentent le même cas typique de désinformation et masquage de vérité : des techniciens, experts et syndicalistes, professeurs, chercheurs, mis au courant par le Médecin de prévention Catherine KORBA et moi-même, se taisent depuis 1997 sur la catastrophe de Censier.

Ces associations spécialisées, très averties, ont maintenu bloquée la vérité avec une ambiance malsaine vis-à-vis des victimes, des ayant droits, des étudiants, un manque de clarté et de compassion, une absence d'urgence et du sens des risques.

Les dates font foi. Le cloisonnement des spécialistes l’emporte.

Les trois ont ignoré toute prévention.

En effet, leurs hauts "spécialistes"  :

- connaissent les dangers de l'amiante plus que quiconque.

- pratiquent le contraire de ce qu'ils prêchent.

En 2002, j'avertissais par trois fois trente associations sous l'égide de l'ANDEVA, avec 90 dossiers substantiels sur l'affaire Censier.

Sans aucune réponse sur les 90 dossiers des trente associations.

 

Les experts

- Alain CARREY, expert pour Paris-III la Sorbonne Nouvelle, ne laissait pressentir "aucun risque sanitaire pour les occupants des locaux"en juin 1998, deux mois avant un désastre sanitaire catastrophique.

Ce désastre eut lieu en août 1998 à 480 fibres par litre d'air pour lesdits occupants desdits locaux en concordance avec les observations de :

1/ l'Expert judiciaire DELPORTE en novembre 1998, juin 1999 et février 2000,

2/ le "Plan de retrait" PECTEL du juin 1999,

3/ le comptage du 2 juin 1995 LHCF,

4/ la date d'expertise VERITAS du "13 août 1997", établie en fait le 13 août 1996, un an plus tôt.

Les dégâts prouvés démentent les assertions inexactes de l'expert Alain CARREY.

- La SOCOTEC, la Préfecture de Police, la Commission de sécurité, présents en janvier et juin 1994 sur le site Censier durant les travaux de surélévation de la bibliothèque sans précaution - en un pays où le contrôlé rétribue son contrôleur - n'ont pas signalé la nocivité toxique des taux atteints.

Les trois œuvrèrent pour empêcher une conscience des expositions de pics de fibres d'amiante.

Le diagnostic de la même SOCOTEC effectué sur le site le 14 novembre 2000, six ans après les travaux lourds, assure qu'il n'y a aucun risque.

(L'administration et ses experts, devant le danger des bâtiments amiantés, se taisaient, cachant ce désastre sanitaire).

- Le Bureau VERITAS "n'a exécuté ni correctement ni complètement la mission de contrôle technique", etc. (Expertise DELPORTE).

- SA COMOBAT : "Inexpérience de ce type d'opération révélé par un manque d'analyse des risques, de discernement, de rigueur, de maîtrise des indications et des critiques en cours de travaux". (Expertise DELPORTE).

- EUROSAN décontamination : "Incompétence manifeste à traiter ce type d'intervention", "infraction de la réglementation du travail", etc.  La sous-traitance de DATIPEINT n'a pas été assurée pour la protection et le suivi médical réglementaire. (Expertise DELPORTE).

- VIECO : Cette société a mis en danger par deux fois le 5e étage à Censier en décembre 1998 en ouvrant des gaines techniques interdites sans précautions. Deux vigiles et trois techniciens obligèrent de force son directeur et assistant à refermer les placards.

 

L'avocate de la partie adverse

Maître WILLIÉ (saisie pour trois référés : COMOBAT, VERITAS, EUROSAN, c/ CENSIER) fit  sciemment disparaître le caractère fautif des faits dénoncés.

Elle a caché à des populations entières les chiffres mortels de 480 f/l d'air et les signaux explicites de l'expert judiciaire Marcel DELPORTE.

Or, dans sa note d'expertise n° 98/75/01/03, ce dernier confirme : "l'urgence à faire cesser les risques d'exposition aux poussières d'amiante pour les occupants et les personnels de maintenance internes et externes au Centre Universitaire Censier à Paris, et demande dans les meilleurs délais, la mise en œuvre des mesures correctionnelles qui s'imposent".

Subséquemment, ce Conseil dès le mois août 1998 (sur les taux mortels cités pour Censier), puis le 23 novembre 1998 (date de la note de l'expert judiciaire), s'est rendu complice, nolens volens, d'empoisonnements irréversibles. ("Risques causés à autrui" : Art 223-1, Nouveau Code Pénal). 

Refusant de prendre sa responsabilité civique en compte, le Président PERRUSSET de la 31e chambre interrompt en huis clos, ma plaidoirie :

"Irrecevable" lance-t-il, alors que je demandais remboursements des sommes que cette avocate a cumulées pendant des années sur la santé et la vie de ses concitoyens.

Anne WILLIÉ est rémunérée par l'administration de Censier en ses desseins de désinformer et laisser les usagers en danger.

Le mot "conseil" n'est plus utilisé dans le sens du Robert : ce Conseil a maintenu un risque de mort avec l'art de la feinte.

Démontrant l'opposé du sens, Maître WILLIÉ manipule la législation en toute connaissance de cause, gagnant sa vie sur la santé des populations étudiantes.

Elle a tenu l'Université la Sorbonne Nouvelle dans l’ignorance, la laissant s'empoisonner depuis avril 1998, déployant nombre arguments fallacieux.

Ses silences s'avèrent redoutable pour la survie d'un groupe en ambiance toxique.

Sa non-assistance sur nombre personnes menacées de dangers se révèle moralement répugnante, emplie des inexactitudes de ses mémoires.

Un éclairage indispensable sur ce "Conseil" exposera certains de ses confrères pris dans les mêmes compromis.

Tels Conseils sans scrupules (Anne WILLIÉ m'assure "parti de Censier" en 1995, puis en 1994, enfin en 1996 alors que je soutenais une maîtrise le 25 juin 1996) s'enrichissent en utilisant un contexte létal qui s'alimente de CORRUPTION, d'INJUSTICE, de MORTS D'HOMMES.

Les doubles jeux des avocats rapaces sont constants.

Ainsi, le multimillionnaire Maître Michel LEDOUX cumule des sommes sur des milliers de victimes, incluant ses prestations pour la partie adverse (les boîtes Interim), employeuse autant qu'empoisonneuse.

 

Les avocats de la défense

Principe du contradictoire et Article premier du Code de procédure pénale furent rejetés par un quarteron d'avocats de la défense absents à leurs missions.

Ces avocats désignés par le Bureau de l'Aide juridictionnelle ont tourné le dos à une correctionnelle dirigée contre la partie civile qui, pour la santé des usagers de sa Faculté, lança un signal de vie et de mort le 20 février 1997 sur des risques irréversibles et taux mortels en fibres amosites.

En tout et pour tout, 14 avocats désignés et constitués ont refusé d'écrire un mot de défense et d'accomplir leur mission sur ce problème de dangers publics en Université française.

 

L'inspecteur du travail

L'inspecteur du travail du Ve arrondissement Monsieur Yves SINIGAGLIA, venu contrôler Censier en plein désastre de travaux fin août 1998 à 480 f/l d'air, ne fait pas fermer la Faculté laissant travailleurs et usagers en danger mortel.

Alors qu'il se trouve sur place, il ne rencontre pas l'entrepreneur DANNENMULLER de la société EUROSAN en prise à de réelles difficultés.

Deux ans plus tard, il confirme les "travaux en conformité".

 

L'Éducation Nationale

Sans Médecine de Prévention, ce Ministère d'appellation éducative ne fait que cacher davantage accidents et décès : tuberculose, irradiés, contaminés, drames comme le Pic de Bure, feux divers, incidences annuelles des cancers professionnels, risques environnementaux, pollutions, etc. Les chiffres de l'Observatoire national font foi. (Art 121-3, Nouveau Code Pénal : mise en danger délibérée de la personne d'autrui).

Or, 500 produits (agents physiques ou technologie) sont actuellement considérés comme potentiellement cancérogène chez l'homme, mettant en danger la jeunesse.

- Claude ALLÈGRE, Ministre de l'Éducation nationale largement averti dès juin 1997, ne sut agir, laissant les usagers de la Sorbonne Nouvelle en dangers gravissimes (480 f/l d'air), dans un refus absolu d'admettre la réalité scientifique et sanitaire exposée, ainsi que les contaminations inacceptables pour le Ve arrondissement de fibres mortelles que Censier a sous sa garde.

- Michel GARNIER, Directeur du développement au Ministère de l'Éducation nationale, n'agit qu'en juillet 1999 avec deux années de retard, engageant les responsabilités ministérielles.

En octobre 1999, il donne ordre à son Ministère de détruire et faire disparaître l'ensemble des documents relatifs à Censier Paris-III, sauf pour les preuves que j'apporte.

- Jack LANG, Ministre suivant, désinforme naturellement et délibérément (c'est une maladie !) :

"Les inquiétudes de Monsieur LANGINIEUX sont infondées", signant l'exact contraire des révélations de son propre ministère et du Comité Central Hygiène et Sécurité.

- François FILLON, pour clore la liste des ministres de l'Éducation, n'effleure pas le sujet : il se décharge sur le Directeur de l'enseignement supérieur qui se défausse sur le Directeur juridique, pendant que ses fonctionnaires de PARIS-III, mentalement bâillonnés, crèvent en Sorbonne.

Tous se repassent le mistigri. C’est automatique.

Tant qu'il y aura mainmise politique (absence d’enquête, administrations défaillantes, institutions influencées par les milieux industriels et les « jeux du monde », refus d’exigences, confiance aveugle selon l’asservissement enseigné), il n'y aura pas d'Éducation.

 

La médecine du travail

La Médecine Préventive (pour étudiants) et Médecine de Prévention (pour les personnels) se révèle au-dessous de tout :

- Le Professeur RAIX à Jussieu tenait secrets les taux prohibitifs !

- Le Dr Marie-Hélène GIBERT du Rectorat s'est tue des années, durant les C.H.S. illégaux et silencieux de Censier auxquels elle participait, laissant des centaines de milliers d'étudiants en danger. Généraliste, en charge de la "Médecine Préventive" et "de Prévention" pour la région parisienne, ce médecin officiel totalement irresponsable laissa librement s'empoisonner des centaines de milliers d'étudiants.

- Le Dr Yves PLANTUREUX, du même Rectorat, désinforme la police judiciaire et son université Paris-III.

Ce médecin avait juré "n'avoir aucune connaissance de pathologie pulmonaire" le 11 mai 2000, alors que le scanner de Jean-Yves BRUAL, avec plaques pleurales, fut établi le 24 mars 2000 !

- Un médecin du travail (avec un dossier amiante) a gardé le silence à la Tour Montparnasse pendant des années.

Or, il fut prévenu dès 1999, etc.

Ces quelques exemples exposent une ère anti-médicinale acharnée, administrant la mort sous des prétextes fallacieux.

Les médecins du travail entravent l'accumulation des preuves, aidés par les directions d’entreprises, certains acteurs institutionnels et divers ministères.

Or, l'exposition de l'amiante est à l'origine de 83% des cancers reconnus.

 

La politique

25 ministres largement avertis sur la catastrophe de Censier se sont défaussés en cascade les uns sur les autres, refusant de PRÉVENIR comme la loi l'exige.

Certains n'ont jamais répondu.

Si l'on ajoute les 13 ministres contre lesquels le Député Maire JOISSAINS MASINI a porté plainte pour "coups et blessures" cernant ces mêmes questions d'amiante, cela fait 38 officiels dans le coup. ("Responsabilité pénale" : Art 121-3, N. Code Pénal).

Comment l'État, reconnu coupable et pollueur, peut-il encore jouer le rôle de Garant de la Santé publique ?

Il faut un budget aussi important à la défense de la Santé qu'à la défense du pays : c'est la défense de millions de vies du même pays  !

Mais qui pourrait gérer pareil budget avec tel manque d'intégrité ?

Comment se faire entendre devant un état mental fermé, où destruction et indifférence au sain et au sacré - de la jeunesse à la vieillesse - fleurissent ?

L'État ne pense pas, il broie. Même quand le peuple lui dit "NON".

Sa surdité demeure absurde, absolue :

"Bon appétit, Messieurs ! "

"À boire ! " 

"Moi d'abord et le reste, on s'en fout".

"Après MOI, le déluge !"

Ses membres se conditionnent d’emblée.

Dominique PERBEN, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, alerté sur les ordonnances de non lieu imprimées par son Ministère sans notifications de délais et recours, diligente un silence abyssal alors qu’il se prouve parleur émérite. Mais que peut-il dire devant un pareil fait ?

Pascal CLÉMENT, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, suit l'exemple de son prédécesseur : mis à part discours et promesses, il semble qu’il n’y ait personne en la demeure pour agir.

 

La presse

Qui a entendu parler d'une Faculté construite à Paris sans permis qui a exposé environ deux millions de personnes en 40 ans, mis en danger tout un quartier et une jeunesse ignorante des faits ?

À l’évidence, personne. Il faudra la presse internationale pour alerter !

L’horreur du mensonge va trucider des êtres humains 40 ans durant, sous prétextes d'érudition.

Une cinquantaine de journaux français environ, depuis 1997 ("Liaison Ile-de-France" qui touche 800 associations, étant le dernier averti), se sont tus.

Sous les flonflons de "Paillotes Corses", de "Crises de foie dues aux canettes de Coca-Cola", du "Pseudo viol" du RER, d’un "Appartement de 600m2" offert, prêté ou loué à dieu sait qui, du "Retour de la France en Asie" avec son cadeau empoisonné envoyé de pays en pays, des "Apparitions et disparitions" de MM. JOSPIN, LE PEN, leurs confrères ou autres, la presse a laissé Censier s’empoisonner gravement.

Merci !

Le Monde, à 200 mètres de Censier, n'a jamais mentionné la contamination du quartier. Or ce journal se sait concerné. Ses bâtiments floqués d'amiante sont traités depuis 7 mois : une fortune à payer. Mais chut !

Par ses travaux de façade et autres, ce quotidien a lui-aussi contaminé le même quartier. Le Monde a reçu de moi plus de quarante dossiers sur l'amiante à Censier en 8 ans, ainsi que la personne et le témoignage du Dr KORBA médecin de prévention en 1999, en vain. Le Monde a reçu 500 pages de preuves RAR envoyées à l'Académie Française pour Monsieur POIROT-DELPECH, son digne représentant depuis 50 ans, sans réponse. Le Monde a refusé (tout comme les quotidiens : Le Figaro et le Parisien), de publier mon "droit de réponse" à une publication judiciaire OSP tronquée.

Les étudiants du monde sauront la façon dont les êtres humains sont traités ICI par les officiels en place.

Devant ces démissions récurrentes et la perversité des pouvoirs publics, le citoyen se tient seul : c'est son rôle.

Contrairement aux "sommités" qui se taisent - probablement parce qu'elles sont absentes - pour avoir PRÉVENU de dangers prouvés, de dangers de mort, l'étudiant LANGINIEUX se trouve depuis le 29 janvier 1999, "interdit de fac. (!) et d'études (!)". Pas un professeur n’a bougé !

Il a osé défendre la Santé publique et ses camarades.

Voilà ce qui me semble important de dire à l'Assemblée Nationale, avant d'en faire part à la planète entière.

 

 

Michel Langinieux

Liste des pièces

- Preuves avec explications, adressées initialement à Monsieur PERRUSSET, Président de la 31e chambre correctionnelle de TGI (pour Monsieur le Président Jean le GARREC).

- Lettre adressée à Monsieur Philippe SÉGUIN, Premier Président de la Cour des Comptes, avec les annexes (pour Monsieur le Rapporteur Jean LEMIÈRE).

- Mémoire en appel du 29 septembre 2005.

- Droit de réponse à trois publications judiciaires OSP tronquées.

- Tract anti-amiante pour le nouveau site : www.politiquedevie.net

- Plainte à Madame le Doyen des Juges d'instruction avec constitution de partie civile pour ÉCOUTES.

- Dossiers avec lettres diverses de la Présidence, ministères, députés, etc. (remis largement aux étudiants pour les informer), en 4 exemplaires pour divers membres de votre Mission.

- Article du Parisien annonçant officiellement Censier amianté.

 

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