Charlie et les 40 menteurs : suite  

 

1. Communiqué de presse du 4 juillet 2001

2. Citation directe des 40 menteurs devant le TGI

3. DE L’AFFAIRE SCHULLER À L’ORDRE DU TEMPLE SOLAIRE

 

Communiqué de presse – 7 mars 2002

Christian COTTEN

 

 

Merci de vos aveux, M. l’officier de police Gilbert HOUVENAGHEL !

Merci de vos aveux, M. le Chef de Bureau à la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces du Ministère de la Justice, M. Bruno BOUGIE !

Merci de vos aveux, Mesdames et Messieurs les chasseurs de secte : députés, membres de la Mission interministérielle de Lutte contre les sectes, chefs de cabinet, psychiatre et autres experts…

Mardi 5 mars s’est tenu devant la 17ème Chambre Correctionnelle le procès intenté par Christian COTTEN et Politique de Vie aux 40 principaux responsables de la « chasse aux sectes » mise en œuvre au mépris des lois fondamentales de la République depuis 85 puis 96.

Parmi eux, les députés de la Commission d’Enquête sur les Sectes, les auteurs de la loi scélérate contre les nouvelles minorités spirituelles, les membres de la MILS, les chefs de cabinet des principaux ministères impliqués dans la chasse aux sectes, le directeur des RG, quelques experts, Jeanine Tavernier…

1. Seul M. Gilbert HOUVENAGHEL eut assez de respect pour l’institution judiciaire pour se présenter à l’audience. Et, s’il confirma ce dont nous n’avons jamais douté, à savoir qu’il fit son enquête sur l’affaire de l’OTS du mieux qu’il pouvait, M. HOUVENAGHEL fit aussi de terribles aveux.

M. HOUVENAGHEL, officier de police, enquêteur dans l’affaire du Vercors en 95, protesta vigoureusement sur deux absences, deux oublis que nous aurions fait dans notre citation : pourquoi M. HOUVENAGHEL était-il soudain si seul ? Pourquoi M. Luc FONTAINE, le juge d’instruction - qui truqua si habilement l’enquête à Grenoble - n’était-il pas là ? Pourquoi n’avions-nous pas aussi cité le Directeur Central de la Police Judiciaire ?

Car M. HOUVENAGHEL sait : il sait, comme il l’a avoué il y a quelques mois à l’un de nos interlocuteurs communs : « j’ai été manipulé et trompé par les « frères » ». M. HOUVENAGHEL, poursuivi comme les 39 autres prévenus pour non-dénonciation de crimes dans l’affaire de l’OTS, sait pertinemment qu’il a été empêché de développer son enquête comme celle-ci devait l’être. M. HOUVENAGHEL sait très bien qu’un jour la vérité se fera jour : l’OTS n’est pas un suicide d’illuminés mais un crime d’État, sur fond de trafic d’armes et de blanchiment d’argent. Ce jour-là, M. HOUVENAGHEL le sait, il y aura un chapeau à porter. Il aimerait bien que les vrais responsables le portent. Parlez, M. HOUVENAGHEL, parlez donc. Ou alors, faites-vous mieux payer, vous pourrez vous faire défendre par des avocats francs-maçons.

2. Une anecdote extraordinaire vint égayer ce procès des « chasseurs de sectes » diplômés d’État : 

merci, M. Bruno BOUGIE, Chef de Bureau à la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces du Ministère de la Justice !

Oui, vous, qui écrivîtes ce courrier électronique que vous m’adressâtes par erreur lundi 4 mars à 17 h 12. Au-dessus de la reproduction de mon communiqué de presse du dimanche 3 mars, où j’annonçai le procès du 5, vous écriviez ceci : « Il ne faudra pas lui offrir le cadeau d’une poursuite en dénonciation calomnieuse ».

Vous donniez ainsi consigne aux personnes à qui vous expédiiez ce message « surtout, ne faites rien qui permette à Politique de Vie et COTTEN d’exposer publiquement ce qu’ils savent sur l’OTS ». Car vous savez que nous savons. Et vous ne savez plus comment faire que nous ne sachions pas, ni ne savez comment faire pour que nous ne fassions pas savoir…

Quel aveu, M. Bruno BOUGIE ! Comment marche donc la justice française, si justice il y a encore, là où les juges honnêtes et indépendants de la magistrature font la queue aux guichet des démissions ?

Quel aveu, M. Bruno BOUGIE !  Vous savez bien que l’OTS est un meurtre d’État. Et il faut donc tout faire pour faire taire COTTEN et ses amis, ce porte-parole que l’on préfère traiter de fou de peur d’entendre la vérité en le laissant parler !

M. Bruno BOUGIE, à quelle loge êtes-vous inscrit ? Avez-vous cotisé à la Fraternelle des Magistrats ? Quelle est exactement votre participation à ce qui se nomme en droit une association de malfaiteurs, qui, au nom de la « solidarité fraternelle » et au mépris des lois de la République, organise la protection des criminels qui ont tué 74 membres de l’OTS  en 94 et 95 ?

3. Merci, Messieurs les Députés et hauts-fonctionnaires, pour vos aveux !

40 prévenus, 39 absents, dont 36 représentés par une bonne douzaine d’avocats, tous plus brillants les uns que les autres. La technique utilisée par les avocats et magistrats francs-maçons pour protéger leurs « frères » poursuivis consiste à noyer les affaires sous des débats de procédures, pour faire déclarer irrecevables les plaintes déposées par les victimes de violences. Quelles belles envolées ! Que d’arguments pour déclarer indécent qu’un rustre, pensez-donc, un simple citoyen ! ose poursuivre de si beaux messieurs !

Merci de vos acharnements de procédures ! Merci de ces magnifiques aveux ! Car vous avouez ainsi : que les victimes de l’inquisition d’état que vous conduisez depuis 85 et 96 se chiffrent par centaines au sein des nouvelles minorités spirituelles, face à un nombre d’abus banal pour n’importe quel autre groupe social ; et que vos pratiques discriminatoires sont « une connerie » comme le déclara l’un d’entre vous à la journaliste de Libération qui préparait la rédaction d’un article me concernant.

Merci de ces tentatives de me faire taire sur le fond de l’affaire de l’OTS ! Vous savez bien que vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas ! M. le député Jacques GUYARD, vous avez écrit à Lionel JOSPIN quelques-uns des noms les plus impliqués dans ce crime d’État dès mai 98. M. de NAYVES, vous m’avez répondu, en avril 2001. Si vous aviez la conscience si tranquilles, vous seriez heureux que des citoyens cherchent à établir la vérité sur un crime ! Si vous étiez si sereins d‘avoir vraiment fait votre devoir d’élus du peuple en cette affaire pleine d’ombres et de sang, vous m’aideriez à mettre la vérité en lumière !

Souhaitez-vous que je fasse distribuer quelques milliers de tracts dans vos circonscriptions, pour expliquer à vos électeurs comment vous faites pour protéger des assassins au nom de la solidarité fraternelle et de la chasse aux sectes ?

À propos, comment se fait-il que ce soit le même avocat qui : défend Michel TABACHNIK au procès de l’OTS à Grenoble en avril 2001, organise les fuites de Didier SCHULLER et d’Alfred SIRVEN, défend Charles PASQUA… un certain SZPINER ?

Et quel rapport de tout ce beau monde avec la GLNF (Grande Loge Nationale de France), cette loge maçonnique qui emporte tous les premiers prix du concours Politico-Mafieux des Affaires Sordides de la 5ème République, en instrumentalisant les autres obédiences et les institutions judiciaires de la République et en détruisant les juges et procureurs indépendants ? Oui, la GLNF, contre qui se battent le juge HALPHEN ou le procureur MONTGOLFIER, d’où prit naissance, en un improbable mariage avec des loges Templières d’extrême-droite, l’Ordre du Temple Solaire ; qui lui-même eut pour membres célèbres : Mme MARCHAL et la Princesse Grâce KELLY. Toutes deux mortes de morts violentes, bien avant les massacres.

Vous êtes sûrs, Messieurs les députés et fonctionnaires francs-
maçons, de faire votre devoir républicain avant votre devoir de « frères » ? Droite et Gauche main dans la main, au mépris du peuple souverain de France  et au mépris de l’Europe ? Bon courage pour la suite. Je ne me tairai pas.