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Dossier vaccin anti-hépatite B :

après sa plainte contre 3 ministres, l'avocate Gisèle Mor est poursuivie en correctionnelle le 14.10 par un fabricant de vaccin.

Hasard du calendrier judiciaire ?

(Titre de la rédaction)

 

Communiqué de Jean-Marie Mora, Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations

8 octobre 2004

 

Maître Gisèle Mor, avocate dans une multitude de dossiers de patients atteints de troubles consécutifs au vaccin anti-hépatite B, sera jugée à l'audience du

Jeudi 14 octobre 2004 à 13 h 30 au Tribunal Correctionnel de Paris, 17ème Chambre, 4 boulevard du Palais, 75001 Paris.

Merci de vous mobiliser pour la soutenir : l'enjeu est important.

Gisèle Mor est avocate dans le Val d'Oise et a été bâtonnier de l'Ordre des Avocats dans ce département.

 

 

Pour comprendre l'enjeu de la lutte contre les poisons-vaccins anti-hépatite B :

plusieurs DIZAINES DE MILLIERS DE VICTIMES du vaccin anti-hépatite B selon l'expert Marc Girard

Lire le meilleur rapport d'expertise scientifique disponible à ce jour :

http://pagesperso.aol.fr/agosgirard/index.htm?f=fs

Merci de faire connaître ces informations majeures pour la santé publique :

les institutions nous mentent et tuent nos enfants.

Seule l'information citoyenne libre peut nous protéger des laboratoires.

 

Annecy, le 8 Octobre 2004

 

Chers amis,


Dans cette affaire, Gisèle Mor est accusée à tort de violation du secret de l'instruction. On lui reproche d'avoir divulgué le rapport d'expertise du Dr Marc Girard ; or d'autres avocats qui sont les défenseurs de malades en cours de procédure contre les effets du vaccin anti-hépatite B ont aussi en mains ce rapport et 'ont pas été inquiétés. A travers elle, c'est l'ensemble des procédures mettant en cause le vaccin hépatite B qui sont concernées.

Gisèle Mor est personnellement visée car elle a en procédure plusieurs centaines de malades. L'audience arrive aujourd'hui, précisément au lendemain du dépôt récent d'une plainte de 5 familles de victimes contre 3 Ministres de la Santé auprès de la Cour de Justice de la République par son cabinet (voir ci-dessous).

Il faut que vous sachiez que dans cette affaire, Maître Gisèle Mor a été entendu par le juge d'instruction pendant 48 heures, c'est-à-dire pendant les 2 jours où avait lieu la Conférence de Consensus sur le vaccin hépatite B, en septembre 2003, pour qu'elle ne puisse pas y être effectivement présente...

La classe politique et les laboratoires ne supportent pas que le lien entre ce vaccin et les différentes pathologies soit démontré. Or, les résultats les plus récents des études indépendantes des laboratoires conduisent à des chiffres dramatiques de victimes, bien au-delà encore du scandale du sang contaminé.

Tout est bon pour anéantir cette démarche de défense des victimes du vaccin et la mise en accusation de Gisèle Mor, avec le risque pour elle de ne plus pouvoir plaider, en est la démonstration.

La seule manière de la soutenir est d'être présents à cette audience. Je vous demande de faire l'impossible pour être présents ce jour-là. Je vous propose de vous déplacer ou/et de demander à des amis de se déplacer pour que le soutien soit complet. Nous ne pouvons pas laisser faire sans réagir.

J'ai proposé que les avocats qui le pourront assistent à l'audience en robe.

Veuillez agréer, chers amis, l'expression de mes sentiments les meilleurs.


Le Président de la Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations

Jean-Marie Mora

Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations

http://www.ctanet.fr/vaccination-information

Adresse postale : B.P. 816, 74016 ANNECY Cédex, France
Siège : 3 Impasse du Miracle, 74650 CHAVANOD, France
Téléphone : 00 33 (4) 50 10 12 09 - Fax : 00 33 (4) 50 52 68 61
Permanence du Mardi au Vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h
E -mail : [email protected]



Pour compléter votre information, un article de Libération du 27 septembre 2004


Une plainte déposée par des familles contre Douste-Blazy, Kouchner et Mattei : trois ministres atteints par le vaccin contre l'hépatite B

Par Eric Favereau  - Lundi 27 septembre 2004 (Libération)

http://www.liberation.fr/page.php?Article=241492&AG



Démarche inédite : le dépôt d'une triple plainte contre trois ministres de la Santé. Ce week-end, Gisèle Mor - avocate de six familles qui s'estiment victimes d'effets secondaires dus à une vaccination contre l'hépatite B - a déposé, devant la commission de requêtes de la Cour de justice de la République, une plainte pour «mise en danger de la vie d'autrui», «publicité tronquée en matière de santé publique» et «non-assistance à personnes en péril». Celle-ci vise l'actuel ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, mais aussi Bernard Kouchner et Jean-François Mattei (1). «On a lancé en 1994 une campagne de vaccination sur la base de données scientifiques fausses et on a vacciné massivement sans connaître l'exacte fiabilité du vaccin», explique l'avocate qui ajoute, un rien provocatrice : «Je ne remets pas en cause la présomption d'innocence de ces trois responsables, mais il me paraît essentiel que la justice s'attarde sur les conditions de lancement de cette campagne.»

Si cette plainte a peu de chances d'aboutir, du moins a-t-elle le mérite de braquer les projecteurs sur un épisode de notre histoire sanitaire. C'est un cas d'école : voilà une campagne de vaccination justifiée, un vaccin très prometteur et, au final, un gigantesque gâchis : des milliards engagés par la collectivité, 90 millions de doses de vaccin vendues en quelques années, plus de la moitié des Français vaccinés. Pourtant, dix ans plus tard, le taux de couverture vaccinale des nourrissons (la cible la plus importante) est le plus faible d'Europe (moins de 30 %) alors que, chez eux, le risque d'effets secondaires est nul. «On a manqué la cible», lâche le Pr Bernard Bégaud, pharmacologue et l'un des experts les plus indépendants sur cette question. «Je n'ai jamais rencontré un tel degré de passion que sur ce dossier», poursuit le Pr Christian Peronne, président du comité technique de vaccination.

Brouillard. Petit retour en arrière. Nous sommes en 1994 : arrive un vaccin contre l'hépatite B, en partie mis au point par des équipes françaises. L'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui ne s'est pas montrée très audacieuse sur le sida, veut se rattraper. Et lance une directive à ses pays membres pour une vaccination massive, «permettant l'éradication du virus de l'hépatite B». A cette époque, nombre de pays en voie de développement souffrent d'une situation endémique : certes, 90 % des porteurs du virus guériront d'eux-mêmes, mais un petit pourcentage risque de développer des cirrhoses, voire des hépatites fulminantes. En France, c'est le brouillard. On ne sait rien, on manque de données fiables sur l'épidémie. On sait que le virus se transmet essentiellement par le sang et le sexe, et qu'il y a des groupes à risque comme les toxicomanes ou le personnel de santé. Que faire ? «Dans un pays à faible endémie, vacciner toute la population pour tenter d'éradiquer l'épidémie n'est pas absurde, choisir des campagnes ciblées non plus», explique Bernard Bégaud, qui note : «De fait, les pays occidentaux ont choisi des stratégies variables.»

En France, Douste-Blazy, alors jeune ministre de la Santé sous la tutelle de Simone Veil, opte pour une campagne massive de vaccination. Et, pour la justifier, ne fait pas dans le détail. Il déclare sur TF1 : «Ce virus est un problème majeur de santé publique, plus de 100 000 nouvelles contaminations surviennent chaque année dans notre pays. C'est un risque infectieux majeur de cette fin de siècle» (2). En cela, il ne fait que reprendre les propos dramatisants de nombreux médecins hépatologues. Certains évoquent même un risque de contamination par la salive. Les deux grands fabricants du vaccin (Pasteur-Mérieux et SmithKline-Beecham) se lancent dans une gigantesque campagne. Des centaines de milliers de dépliants sont distribués aux médecins, des opérations sont montées avec des radios du type Fun Radio. Problème : pour justifier la vaccination, les industriels se laissent aller. Ainsi, dans un prospectus : «L'hépatite B tue plus de personnes en un jour que le sida en un an.»

A la chaîne. C'est le rouleau compresseur : alors que le risque est dérisoire, on vaccine même les personnes âgées. Dans les collèges, on le fait à la chaîne. Sans pour autant se donner de moyens de contrôle. Bref, une campagne sans garde-fous ni repères sanitaires. Exemples : les 800 000 personnes atteintes en 1994 ? Faux. Les 100 000 nouveaux cas ? Faux. Tout au plus 10 000 à 20 000. Et aujourd'hui, comme si la leçon n'avait toujours pas été tirée, les autorités sanitaires sont incapables de dire combien de personnes sont touchées par le virus. Dernier volet de ce dossier : les effets secondaires du vaccin. «En vaccinant aussi massivement, il est normal qu'apparaissent des effets secondaires. Mais si on avait mieux vacciné, on n'aurait rien observé» (3), note Bernard Bégaud, qui a recensé près d'un millier d'effets secondaires plus ou moins graves. Les autorités sanitaires les ont-elles minorés (lire page précédente) ? Les dernières études de pharmacovigilance - en particulier celle du Dr Hernan, publiée la semaine dernière - notent un risque, faible mais réel, au bout de trois ans, de survenue de scléroses en plaques. Sans remettre en cause le bénéfice de la vaccination chez les nourrissons et les personnes à risque.

On en est là. Aujourd'hui, tout se télescope, la mécanique judiciaire et la logique sanitaire. Le doute sur ce vaccin s'est définitivement installé. La plainte devant la Cour de justice ne va pas détendre l'atmosphère, ni le souhait de la juge d'instruction de placer prochainement sous statut de témoins assistés les deux grands laboratoires pharmaceutiques, dans le cadre de son information ouverte, entre autres, pour «publicité mensongère».

(1) Jean-François Mattei n'a pas voulu répondre à nos questions.
(2) La Santé publique en danger d'Eric Giacometti. Enquête, le 23 janvier 2001, sur Canal +.
(3) Aucun effet secondaire grave n'est apparu chez les moins de 16 ans.

 

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