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Séparer l’État et l’Église Maçonnique : vers une nouvelle loi organique pour la magistrature ?

 

 

Communiqué – 13 octobre 2002 – Christian COTTEN

Le titre auquel vous avez échappé :

M. Dominique PERBEN, Ministre de la Justice, protège-t-il les réseaux mafieux et pédophiles de la magistrature niçoise maçonnique ?

À moins que ce ne soit les réseaux de corruption de la magistrature de Marseille et Aix ? (Voir "Le Monde" du 11 octobre) ?

 

1. Il y a peu, quelques mafieux corses étaient arrêtés. Leurs noms avaient été enlevés des fichiers du grand banditisme peu de temps après la mort du Préfet ÉRIGNAC, par un certain MARION, "patron" de la Division Nationale Anti-Terroriste. Malaise. MARION vient donc d’être muté à Marseille… Pour y remettre de l’ordre ? Lequel ? Celui de M. Yves BERTRAND, patron des RG, grand ennemi de M. MARION, en prochaine mutation vers l’Élysée ? Ou celui d’un autre clan mafieux-maçonnique en bataille avec les deux précédents ?

 

2. Ces dernières semaines, M. PERBEN, ci-devant Garde des Sceaux, a tenté, maladroitement, suite aux pressions du Maire de Nice, de muter l’honnête procureur DE MONTGOLFIER, qui tente de recadrer les magistrats niçois, pour les aider à sortir des confusions dangereuses avec mafia et pédophilie organisée, le tout sous le chapeau protecteur de la GLNF, des Fraternelles Maçonniques des Magistrats, des Hauts Fonctionnaires et des Préfets… (voir le site de Mirella CARBONATTO, http://www.sos-justice.com).

 

3. La magistrature française fonde sa légitimité sur une ordonnance de décembre 58, définie comme " loi organique " et signée par Charles DE GAULLE, alors Président du Conseil (des Ministres). Cette loi n’a pas été promulguée par le Président de la République de l’époque, René COTY. Pas plus que par aucun autre de ses successeurs. Or, selon l’article 1 du Code Civil, un des fondements de notre droit, une loi n’a d’effet qu’à partir du moment où elle a été promulguée par le Roi (le Président de la République).

Autrement dit, aucun magistrat français n’est à ce jour légitime. La magistrature française est assise sur du sable. Et, par conséquent, ne répond pas aux exigences de l’article 6 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme (tout justiciable a droit à un procès équitable rendu par un tribunal impartial et établi par la loi). Tous les juristes compétents savent cela.

Justiciables, récusez les juges ! AUCUNE loi ne fonde leur légitimité ! Juge d’instruction, Président de Correctionnelle, de Cour d’Assises, de Tribunal d’Instance, Substitut du Procureur ou Procureur Général… Bientôt, cela va devenir vraiment TRÈS gênant.

 

4. Plus de 50% des préfets, des hauts fonctionnaires, notamment de police, plus de 50% des magistrats – et des avocats  - sont membres de sociétés occultes se réclamant de la Franc-Maçonnerie. Cette école de pensée, ou encore, cette église, cette secte, ou cette minorité spirituelle… a tout autant de valeur en soi que n’importe quelle autre secte, religion, école de pensée etc. La pensée maçonnique est riche, multiple, créative et empreinte de valeurs humanistes universelles auxquelles peut adhérer à peu près n’importe quel humain. Le serment maçonnique de solidarité fraternelle est une très belle idée.

 

5. Or, ce serment maçonnique est totalement incompatible avec l’exercice d’une fonction publique, politique, judiciaire ou policière. En effet, le serment maçonnique engage tous les Francs-Maçons en " toutes circonstances " à se montrer avant toute autre considération "solidaires avec leurs frères". Les Francs-Maçons sont aussi des hommes comme les autres, plus ou moins honnêtes et respectueux du droit. À partir de là, plus aucune justice équitable n’est possible. L’article 434-9 du Code pénal est clair : "Le fait, par un magistrat (…) de solliciter ou d’agréer (…) des promesses (…) pour l’accomplissement ou l’abstention d’un acte de sa fonction, est puni de 10 ans d’emprisonnement". Par définition, tout magistrat franc-maçon tombe ainsi sous le coup de cet article à partir du moment où il a un autre franc-maçon en face de lui comme justiciable, puisqu’ils sont liés par "une promesse".

Toutes les dérives sont alors possibles : les accusations de viols d’enfants qui pèsent ces temps-ci sur certains magistrats niçois, protégés par certains autres, sont terrifiantes, tellement sont solides les arguments des militants et avocats qui travaillent sur ces affaires. : dossier KAMAL, témoignage de Me GRATTIROLA :

http://www.investigateur.ms/Grattirolakamal.htm

Et ceci, en oubliant AUXERRE, le violeur/tueur d’enfants Émile LOUIS et les magistrats qui classèrent sans suite. Sans parler des mandataires de tribunaux de commerce mis en cause dans des affaires sordides (Lille, ces jours-ci, grands media). Sans compter les affaires de corruption de ces vingt dernières années : argent des HLM, emplois fictifs, mutuelles, affaires pétrolières et de trafics d’armes…

La justice française actuelle développe une société basée non plus sur le droit mais sur les lois de la jungle, où le droit détourné et violé sert d’instrument aux prédateurs les plus violents, qui confisquent les institutions de la République à leur profit pour protéger leurs délits et leurs crimes en col blanc ou à mains armées.

Précisément, le rôle de la justice est d’apaiser les conflits et les violences. En donnant systématiquement raison aux Francs-Maçons contre n’importe quel autre citoyen, les magistrats qui se soumettent à ce système violent les fondements de la République. Nous sommes là face à un véritable défi pour la sauvegarde de la démocratie qui nous concerne tous.

 

6. Sommes-nous prêts à accepter qu’une tribu minoritaire occulte d’environ 100 000 personnes - quelques centaines en forment l’élite - sans aucune transparence quant à ses véritables dirigeants, tiennent TOUS les leviers de commande de l’état, des collectivités locales et des grandes entreprises françaises, en se servant des institutions pour servir leurs intérêts économiques propres et protéger leurs " frères " des conséquences des délits et crimes qu’ils commettent ?

Les Français, et en particulier le Parti Majoritaire Français, c’est à dire celui des abstentionnistes ou militants ultra-minoritaires (mais de plus en plus nombreux…), dont POLITIQUE DE VIE, comme tant d’autres mouvements citoyens indépendants, est un modeste porte-parole, ne veulent plus du système judiciaire actuel. Il est intégralement malade. Sa mort est proche, quoi que fasse ceux qui tentent à ce jour de le maintenir en vie. Le cancer psychologique, culturel, intellectuel, juridique… qui ronge le système magistrats - hauts fonctionnaires de police est en phase terminale.

 

7. Monsieur Dominique PERBEN, Monsieur Jean-Pierre RAFFARIN, nous vous donnons cinq ans pour réformer la justice française.

Cinq ans pour renouveler 60 % des magistrats et hauts fonctionnaires de police. Cinq ans pour faire adopter par le Parlement une loi organique d’organisation de la magistrature, qui fonde tant sa véritable indépendance vis à vis du pouvoir exécutif que sa responsabilité effective devant le peuple français souverain.

Le tout avec une très claire séparation entre la Franc-Maçonnerie et les magistrats et hauts fonctionnaires de police. Les Italiens et la Cour Européenne des Droits de l’Homme, sont en train de fonder juridiquement cette séparation. L’on voit mal pourquoi la France ne saurait pas réussir en ce début de vingt et unième siècle la séparation de l’État et de l’Église Maçonnique, tout comme elle a réussi il y a un siècle la séparation de l’État et de l’Église Catholique. La séparation fera d’autant plus souffrir qu’il y aura de résistances : la décision du Parti Majoritaire Français quant à cette rupture-là est irrévocable et non négociable. Il vaudrait donc mieux pour tout le monde que vous vous mettiez au travail au plus tôt.

 

Christian COTTEN

 

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