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Tribunal de Grande Instance de Nanterre



Plainte contre X avec Constitution de Partie Civile

6 pages plus bordereau des pièces, plus pièces jointes.


Déposée devant

M. le Doyen des Juges d'Instruction du TGI de Nanterre
176-178 avenue Joliot-Curie
92000 Nanterre



Par

Christian Cotten

Né le 9 mai 1953 à Colombes (92)
Nationalité Française
Psychosociologue

Demeurant
33 rue de Paris
92100 Boulogne-Billancourt
Tél. : 01 46 05 78 96 – 06 89 52 06 41



Contre X




Aux motifs de

Menaces de mort et complicité, à l'encontre d'une partie civile dans un procès correctionnel.
Violation du secret professionnel.
Entrave à l'exercice de la justice par des agents de l'État.
Vol en bande organisée.
Violation de domicile.


1. Les faits et les auteurs

M. Christian Cotten est partie civile au procès de M. Michel Tabachnik, dans le cadre du dossier de l'Ordre du Temple Solaire, à Grenoble, depuis avril 2001 (audience correctionnelle du 17 au 25 avril 2001, appel et renvois des 22 septembre 2003, 14 juin 2004, 13 juin 2005). Voir pièces jointes justificatives.


Depuis début 2000, M. Christian Cotten écrit, publie sur Internet et fait circuler par des envois postaux de nombreux textes sur cette affaire des 74 morts de l'Ordre du Temple Solaire et met en cause un certain nombre de personnes dans ce dossier. Aucun de ces textes n'a jamais fait l'objet de mises en cause devant la justice et sont pour la plupart publiés depuis août 2003 dans un livre distribué en France.


La principale thèse de M. Cotten est à ce jour reprise et confirmée par le médecin psychiatre Jean-Marie Abgrall, expert judiciaire au dossier auprès du TGI de Grenoble, dans ses déclarations récentes à la presse et devant un juge d'instruction du TGI de Paris, M. Thouvenot. Voir pièces jointes.


Dans le cadre de son action de recherche de la vérité dans cette affaire où il est partie civile, M. Christian Cotten travaille régulièrement depuis plusieurs années avec des officiers de police judiciaire et des magistrats.


Il est soumis de façon récurrente et de plus en plus violente, ainsi que sa famille, et ce depuis septembre 2000 jusqu'à ce jour, à des menaces et des actes d'intimidation visant à le réduire au silence et ce, par plusieurs personnes parfaitement identifiées et d'autres qui restent à identifier.



Fait N° 1 : menaces et intimidations de M. Jean-Luc Chaumeil à l'encontre de M. Cotten, le 13 septembre 2000


M. Jean-Luc Chaumeil se présente comme journaliste et est intervenu en 1996 comme expert judiciaire auprès du TGI de Grenoble dans l'instruction du dossier de l'OTS. Écarté de ce dossier pour différentes raisons par le TGI de Grenoble, M. Chaumeil, qui continue à tenter de faire valoir son "expertise", est actuellement mis en examen par un juge d'instruction du TGI de Paris,
M. Thouvenot, pour différents faits délictueux en lien direct avec l'affaire de l'OTS.


Le 13 septembre 2000, M. Cotten avait organisé une réunion de travail à son bureau, pour approfondissement de la recherche de la vérité dans l'affaire de l'OTS. Étaient présents à cette réunion M. Joël Labruyère, écrivain et président de l'Omnium des Libertés, Maître Igor de Plater, avocat au barreau de Paris, Maître Sabine Paugam, avocate au barreau de Paris, un officier de police judiciaire d'un corps en uniforme, un homme se présentant comme journaliste du nom de Jean-Paul Guillaume et M. Cotten.


Peu de temps avant la réunion, vers 14 h 45, M. Cotten est joint au téléphone par M. Jean-Luc Chaumeil, qui fait partie des personnes mises en cause par M. Cotten dans certains de ses écrits. M. Chaumeil demande à participer à la réunion privée organisée par M. Cotten à 15 h. Celui-ci apprendra ultérieurement que M. Chaumeil avait été informé par M. Jean-Paul Guillaume.


Accueilli avec courtoisie au sein de la réunion, M. Chaumeil profèrera rapidement des menaces violentes très claires à l'encontre de M. Cotten et une très vive altercation s'ensuivra, au termes de laquelle M. Chaumeil fut prié de sortir par les amis de M. Cotten.
Un début d'intervention physique de deux amis de M. Cotten fut indispensable pour calmer M. Jean-Luc Chaumeil : "Je vais revenir m'occuper de vous". Voir pièce jointe, article du 25 octobre 2000.


Aucune plainte ne fut déposée à l'époque, pour différents motifs. Les témoins de cette affaire sont à la disposition de la justice et leurs coordonnées pourront être communiquées à la justice par M. Cotten.


Fait N° 2 : menaces de mort de M. Jean-Paul Guillaume contre M. Cotten, sa famille et son entourage professionnel


Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 décembre 2000, les enfants de M. Cotten étant présents sur le lieu des faits, M. Jean-Paul Guillaume, sortant un pistolet de ses affaires, proférait devant M. Christian Cotten des menaces de mort très claires à l'encontre de son entourage familial et professionnel. La scène se passait à "La Coucourde" (Drôme) devant plusieurs témoins, eux aussi à la disposition de la justice. Les pièces jointes donnent tous les détails de ces faits.


M. Jean-Paul Guillaume était entré en contact avec M. Cotten début 2000, en se présentant comme journaliste spécialiste du dossier de l'OTS. De fait, M. Cotten a ainsi entretenu pendant près de 2 ans des relations assez fréquentes avec cette personne, dont il s'est avéré ultérieurement qu'elle était précisément arrivé dans l'entourage de M. Cotten pour y accomplir certaines missions bien précises, et notamment celle de décourager M. Cotten dans sa recherche de la vérité dans l'affaire de l'OTS.


L'état civil et la dernière adresse connue de M. Guillaume sont à la disposition de la justice.


Durant l'année 2001 et plus particulièrement fin 2001 et début janvier 2002, M. Guillaume eut à plusieurs reprises l'occasion de reprendre ses discours de menaces violentes à l'égard de M. Cotten "au cas où il irait trop loin dans la découverte de la vérité dans l'affaire de l'OTS", tout en faisant en sorte de conserver une relation plus ou moins régulière avec M. Cotten ; en particulier à l'issue d'un dîner au domicile de M. Cotten à l'époque, 112 rue de Silly à Boulogne-Billancourt, en janvier 2002, devant plusieurs témoins, dont Mme Nadia Jauzelon épouse Cotten, M. Antoine Schuller, Mme Maïté Castano et sa fille Carole, M. Guillaume exposa à M. Cotten "qu'il mettait sa famille en danger en s'intéressant de trop près au dossier de l'OTS, qu'il valait mieux s'en tenir là où il en était et éviter d'aller plus loin…"


L'épouse de M. Cotten, parfaitement informée de ces faits, en fut durablement effrayée voire terrorisée.


Aucune plainte ne fut déposée à l'époque pour ces faits, M. Cotten étant par ailleurs contraint de faire face à de grandes difficultés, suite à la mise en liquidation de son entreprise en janvier 2002.


Les témoins de ces faits sont à la disposition de la justice.


Fait N° 3 : menaces de mort par Internet et violation du secret professionnel par des agents de l'État


Début 2003, alors que M. Cotten reprenait ses activités d'écriture et de recherche de la vérité dans l'affaire de l'OTS, celui-ci reçut pendant plusieurs semaines des milliers d'e-mails de menaces de mort particulièrement violents et dont les termes évoquaient le dossier OTS. Son adresse e-mail fut piratée pendant de nombreuses semaines et utilisée pour diffuser des messages orduriers.


Une plainte fut déposée par M. Cotten au Commissariat de Boulogne-Billancourt le 25 février 2003 (pièce jointe, procès-verbal désignant l'auteur supposé des menaces).


Le lendemain matin, l'auteur des menaces informait M. Cotten qu'il venait de recevoir copie de sa plainte "par nos amis bien placés à Nanterre".


Quelques semaines plus tard, M. Cotten fut entendu par l'OCLCTIC au sein de la DCPJ. Le même scénario se reproduisait alors, avec quelques semaines de décalage : l'auteur des menaces fut à nouveau informé de la déposition de M. Cotten devant l'OCLCTIC (pièces jointes : copie de quelques e-mails).


Une plainte a été déposée par M. Cotten pour ces faits auprès du parquet du TGI de Nanterre. A ce jour, aucune suite à cette plainte n'a été portée à la connaissance de M. Cotten, sauf un "aller-retour" avec le TGI de Paris de la dite plainte, au motif que l'affaire serait déjà instruite pour partie par Paris.


Fait N° 4 : vol en bande organisé des archives de M. Cotten et de Politique de Vie


En août 2003, M. Cotten et son épouse furent victimes d'un vol en bande organisée utilisant un camion de déménagement, d'une quinzaine de cartons contenant les archives de M. Cotten, dans lesquelles se trouvent notamment de nombreux documents concernant l'affaire de l'OTS. Il se trouve que le Commissariat de Boulogne et le Tribunal de Nanterre avait parfaite connaissance du fait que ces archives étaient précisément entreposées momentanément à l'adresse où elles furent volées.


Une plainte fut déposée auprès du parquet de Nanterre en février 2004, sans aucune suite connue à ce jour.


Voir pièce jointe pour le récit détaillé de ces faits.



Première lecture des faits

Il est manifeste depuis début 2000 que les écrits de M. Cotten concernant l'affaire de l'Ordre du Temple Solaire dérangent nombre de personnes. Il est manifeste par ailleurs, dans nombre de dossiers judiciaires connexes, que de très nombreuses pressions se sont exercées et s'exercent encore sur les témoins et les parties civiles de cette affaire très sensible.


Le juge d'instruction Luc Fontaine a subi lui-même des pressions et des menaces de mort sur lesquelles il s'est exprimé publiquement. Les parties civiles à Grenoble s'interrogent d'ailleurs sur le fait que ce juge d'instruction aurait pu, précisément, laisser ces menaces influer sur le cours de son instruction.


De même, toujours à Grenoble, le parquet manifeste la plus mauvaise volonté à fournir à l'avocat de M. Cotten copie complète du dossier d'instruction, auquel il n'a pas pu accéder à ce jour.


Il est manifeste dans cette affaire que des individus plus ou moins organisés utilisent les institutions policières et judiciaires de la République pour protéger les responsables de ces massacres de l'OTS, par des jeux d'influence multiples.


Il est manifeste que les magistrats et policiers intègres dans ce dossier évoluent dans un univers de pressions permanentes et ce, sans qu'il soit toujours possible aux parties civiles de distinguer les magistrats et policiers intègres et ceux qui le sont beaucoup moins.


À cet égard, il sera certainement utile au juge d'instruction qui sera nommé dans la présente affaire d'entendre M. Dominique Dubuis, lieutenant de police spécialisé sectes/mafia et terrorisme et actuellement réfugié à l'étranger suite aux pressions conséquentes à ses dépositions devant les tribunaux dans l'affaire de l'OTS.

Il a lui-même été entendu au procès de l'OTS en Suisse, sur demande de M. Jean Albouy, acteur de la Commission Parlementaire sur les Sectes, et au procès OTS de Grenoble, à la demande de Mme Jeanine Tavernier, Présidente de l'UNADFI, en avril 2001.


M. Dubuis se tient à la disposition de la justice pour exposer en détail le contexte des pressions, menaces et autres violences que subissent M. Cotten et les membres de sa famille depuis l'année 2000 et jusqu'à ce jour.


Il est manifeste que les faits exposés ci-dessus s'enchaînent parfaitement les uns aux autres et sont mis en œuvre de façon concertée par des individus qui utilisent les institutions de l'État pour protéger des assassins et faire taire une partie civile particulièrement active dans la recherche de la vérité.


Ce genre de méthodes, sans doute hérité des cultures mafieuses américaines, est au demeurant banal dans un certain nombre d'autres dossiers du même type mettant en cause des agents de l'État dans des dossiers criminels.


M. Cotten se tient à la disposition de la justice pour fournir d'autres informations très précises susceptibles de permettre l'identification des auteurs inconnus à ce jour de certains des différents faits exposés ci-dessus.

Il appartiendra au juge désigné par M. le Doyen d'apprécier les différentes incriminations pénales susceptibles d'être retenues et de mener l'enquête nécessaire à l'établissement de la vérité.


Notamment, il appartiendra au juge de vérifier dans quelle mesure des pressions exercées par les complices des auteurs de certains des faits exposés ci-dessus au sein même du Tribunal de Nanterre auraient pu intervenir sensiblement dans la conduite et les conclusions momentanées de la procédure de divorce engagée par Mme Cotten en mars 2003, suite aux menaces et pressions subies par sa famille.


M. Cotten est en effet fondé à s'interroger sur un hasard étrange : le divorce est prononcé exclusivement aux torts de M. Cotten, en une démarche caricaturalement partiale et inéquitable, au moment même où celui-ci reste plus que jamais fortement soumis aux conséquences des pressions et mises en oeuvre des menaces proférées à son encontre par M. Chaumel et M. Guillaume fin 2000 et mettant précisément en cause l'intégrité de sa famille.


En effet, M. Cotten a déposé devant la cour d'Appel de Grenoble le 14 juin dernier des conclusions qui contiennent des informations nouvelles partielles mais très précises qui peuvent précisément conduire certains amis proches de M. Cotten à penser qu'il court à ce jour de réels dangers, pour lui et sa famille.



Pour tous ces motifs,


il est donc demandé à M. le Doyen des Juges d'Instruction de Nanterre de bien vouloir ouvrir une instruction visant à l'établissement de toute la vérité dans la présente affaire.

Il est en outre demandé à M. le Procureur Général de la Cour d'Appel de Paris, à qui est adressée copie de la présente plainte, de prendre toutes les dispositions qu'il jugera utile pour assurer la protection de chaque membre de la famille de M. Cotten, en tant que partie civile soumise à menaces et actes d'intimidation en relation directe avec un procès en correctionnelle pour une affaire criminelle majeure, qui est très loin d'être élucidée et dont les principaux auteurs courent toujours.

M. Christian Cotten porte donc plainte contre X pour les faits dénoncés, qui se sont produits sur le territoire national et pour temps non prescrit, et qui constituent des infractions prévues et réprimées par le Code Pénal, à savoir de :


- menaces de mort et complicité, à l'encontre d'une partie civile dans un procès correctionnel,
- violation du secret professionnel,
- entrave à l'exercice de la justice par des agents de l'État,
- vol en bande organisée,
- violation de domicile.

M. Christian Cotten a subi des préjudices considérables de ces faits et il se constitue donc partie civile.

Étant non imposable, il demande à être dispensé du versement de la consignation et déclare comme adresse pour toute la durée de la procédure l'adresse suivante : Christian Cotten, 33 rue de Paris – 92100 Boulogne-Billancourt.


Boulogne, le 7 juillet 2004

Christian Cotten


Bordereau des pièces jointes - Dossier OTS

1. 25.10.00 – Article de Christian Cotten concernant l'OTS. Récit des menaces de M. Chaumeil.
2. 5.12.00 – Courrier à avocats de Christian Cotten – Récit des menaces de M. Guillaume.
3. 10.12.00 – Article de Christian Cotten, dossier OTS, menaces de M. Guillaume.
4. 25.06.01 – Jugement correctionnel de M. Tabachnik – Grenoble – Liste des parties civiles.
5. Février 2003 : e-mails de menaces. Exemples. Dossier complet au parquet de Nanterre et/ou à l'OCLCTIC.
6. 25.02.03 - Procès-verbal de plainte pour menaces – Commissariat de Boulogne-Billancourt.
7. 26.02.03 - E-mails de l'auteur des menaces averti de la plainte de M. Cotten.
8. 9.04.03 – Convocation à partie civile au procès en appel à Grenoble.
9. 4.02.04 - Plainte pour vol en bande organisée des archives de Christian Cotten et de Politique de Vie.
10. 23.03.04 - Article de Christian Cotten : la confession de l'expert-psychiatre Jean-Marie Abgrall.
11. 14.06.04 - Conclusions de partie civile, Christian Cotten, procès en appel de Michel Tabachnik - OTS à Grenoble.