Note
de synthèse – Christian Cotten – 11 09 04
Le gouvernement français doit-il
assumer de dire la vérité dans l'affaire des 2 journalistes détenus
en Irak ?
Comme fréquemment en matière politique et militaire, le réel est bien loin des informations offertes au grand public et dépasse le plus souvent la fiction.
Ainsi en est-il de l'affaire des deux journalistes otages en Irak, Christian
Chesnot et Georges Malbrunot, enlevés en Irak le 24 août dernier.
Officiellement, ceux-ci sont détenus par de méchants islamistes
complices du terrorisme international et les Etats-Unis sont les alliés
de la France.
Plus grand monde ne peut continuer à croire à cette lecture.
Le gouvernement français connaît la vérité.
Oser l'assumer publiquement pourrait à ce jour accélérer
la libération des otages.
Le faire vraiment déclencherait un très lourd contentieux avec
les militaires sionistes et américains. Le dilemme est particulièrement
délicat.
Les informations dont nous disposons nous permettent à ce jour d'affirmer
ce qui suit. Elles sont confirmées et croisées par plusieurs autres
observateurs et commentateurs très différents.
Le gouvernement américain et les militaires sionistes sont en
train d'appliquer leur feuille de route : "avec nous ou contre nous, avec
l'armée US ou avec les terroristes". L'armée américaine
et le Mossad veulent contraindre Paris à s'engager militairement en Irak.
Certains services de l'armée française et certains membres de
l'administration de l'État sont directement à leurs ordres et
jouent contre la politique du gouvernement français.
Les deux otages français et leur guide syrien sont actuellement
bien traités, protégés et en bonne santé, aux mains
d'unités de la résistance irakienne. Celle-ci veut les
libérer après les avoir soustraits à leurs kidnappeurs
et attend de la France qu'elle assume clairement la situation politique actuelle.
Ces otages, qui, comme beaucoup de journalistes français
en Irak, sont en relation avec certains services extérieurs français,
ont été kidnappés en août dernier par des
mercenaires ("L'armée islamique en Irak")
contrôlés par le Premier Ministre Irakien, M.
Allaoui, dans le but de faire pression sur la France pour l'obliger à
un engagement aux côtés de l'armée américaine, sur
le modèle italien.
M. Allaoui rend compte directement à M. Négroponte et au-delà
à Messieurs Paul Wolfowicz et Ariel Sharon, pour faire simple.
Ces otages ont été libérés depuis peu par
des unités compétentes de la résistance irakienne,
qui, à ce jour, travaille de façon de plus en plus unifiée
sous l'égide d'un collectif des guides religieux. Les preneurs d'otages
ont été tués, blessés ou arrêtés dans
l'assaut qui a permis la libération des deux journalistes par le commando
de la résistance irakienne.
La résistance irakienne ne veut pas se battre avec la France, bien au
contraire. Les deux journalistes disposent d'informations qui dérangent
beaucoup tant l'armée américaine que les gouvernements israëlien
et irakien et ils sont en réalité une cible pour ceux-ci, qui
veulent leur mort : leur disparition effective arrangerait beaucoup
de monde du côté américano-sioniste.
D'un point de vue global, les américains et les sionistes veulent assurer
leur sécurité en contrôlant par la force armée toute
la région du Proche-Orient et, pour cela, veulent à tout prix
obtenir le soutien de l'Europe et, au premier chef, de la France.
Sur le terrain, peu après la première libération
des deux otages français par la résistance irakienne,
les services français ont été informés de leur lieu
d'hébergement. Quelques paires d'heures plus tard, l'armée américaine
bombardait, sur la base des informations transmises par certains membres
des services français dévoués au Mossad.
Posture évidemment très difficile pour le gouvernement.
Dans le même temps, des informations commencent à sortir du Pentagone,
concernant l'implication de certains français dans l'opération
du 11 septembre 2001.
Tôt ou tard, le gouvernement français va devoir aller bien
plus loin qu'aujourd'hui dans le dévoilement de la vérité
: une guerre mondiale est désormais lancée et la France va devoir
assumer cette position des plus grands dangers, "entre deux feux"
: les États-Unis et Israël d'un côté, les peuples du
monde musulman de l'autre.
Comment la France va-t-elle réussir à maintenir sa paix intérieure
et agir efficacement pour le retour à la paix au Proche-Orient,
quand on sait que la farouche volonté du gouvernement américain
actuel et des militaires sionistes qui détiennent le pouvoir
en Israël est d'embraser toute la région pour soumettre
militairement le monde musulman et contrôler les routes du pétrole
?
Quelle sera le rôle et la posture de la France dans cette guerre
mondiale désormais ouverte ? Il se pourrait que chaque citoyen
français ait très bientôt à se poser cette question,
plus quelques autres.
Aujourd'hui, le gouvernement français doit-il assumer d'aider le peuple
d'Irak ou se plier aux diktats sionistes et américains ?
Doit-il soutenir activement la libération des otages ou doit-il
les sacrifier à nos bonnes (?) relations avec Israël et Washington
?
Comment chaque citoyen français va-t-il pouvoir agir pour la paix sur
la planète et dans notre beau pays ?
Il se pourrait qu'un début de réponse soit celle-ci : aider
tous nos gouvernants à franchir une étape radicale dans leur niveau
vibratoire de conscience, vers plus de lucidité, de courage,
de détermination, de paix et d'amour inconditionnel…, pour être
capable de faire face aux violences avec amour et souveraineté : dire
non aux militaires sionistes et américains, dire non au terrorisme intégriste,
offrir paix et amour au monde musulman et aider les militaires américano-sionistes
à sortir de leur paranoïa de plus en plus violente.
Et encore cet autre début de réponse : mobiliser et soutenir
les femmes de France et d'ailleurs, pour leur demander d'imposer la Paix aux
mâles les plus violents…
Lourd programme. La prière et la méditation sont de bonnes bases
de travail.
Christian Cotten
Psychosociologue, psychothérapeute,
Président de Politique de Vie,
Auteur de Mafia ou Démocratie,
Prophétie pour une VIème République,
Louise Courteau Éditrice