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L’Ayahuasca enfin interdite ! La chasse aux sectes continue !

Bientôt le classement de M. le « Professeur » Didier Houssin comme produit dangereux pour la santé ?

 

Communiqué de presse – Christian Cotten – Mercredi 4 mai 2005

Le 3 mai 2005, le Journal Officiel publiait un arrêté du Ministère de la Santé, en date du 20 avril, qui ajoutait à la liste des stupéfiants l’ensemble des plantes et molécules actives de l’Ayahuasca.

Les thérapeutes et médecins qui utilisent l’Ayahuasca – décoction de plantes médicinales d’Amazonie, utilisée comme support psycho-actif de travail thérapeutique et/ou spirituel depuis 3000 ans – sont ravis de cette décision.

En effet, elle décrédibilise définitivement les compétences intellectuelles pseudo-scientifiques de l’homme qui a signé cet arrêté, un certain Didier Houssin, « Professeur » spécialiste des greffes, ainsi que celles des pauvres cerveaux de l'AFSSaPS qui l’ont préparé et décidé.

L’Ayahuasca n’a jamais tué personne. L’alcool, en France, tue plus de 45 000 personnes par an. Les deux sont des breuvages psycho-actifs qui modifient l’état de conscience. L’alcool produit fréquemment de véritables hallucinations pathologiques et lève les inhibitions de la violence. L’Ayahuasca permet des visions et un voyage de la conscience, sans perte du sens de la réalité, sans dépendance ni dangerosité, le produit étant toujours utilisé dans des cadres rituels ou thérapeutiques avec un accompagnement professionnel.

L’utilisation de l’Ayahuasca n’a jamais soutenu l’activité des tueurs en série. Le Prozac, remboursé par la Sécurité Sociale, produit psycho-actif entraînant une dépendance, lève les inhibitions de la violence et est fréquemment consommé par les gens qui se retrouvent du jour au lendemain dans la peau d’un assassin, d’un tueur en série ou d'un dépressif suicidé.

M. le « Professeur » Didier Houssin interdit l’Ayahuasca et continue à laisser l’alcool et le Prozac en vente libre. C’est scientifique.

Outre le fait que nous sommes là dans un dérapage cognitif majeur par rapport au simple bon sens, nous sommes aussi face à un acte mis en œuvre par un représentant de l’État qui installe une discrimination entre les citoyens à raison de leurs croyances ou de leurs pratiques thérapeutiques ou spirituelles. Ce délit tombe sous le coup de la loi pénale.

M. Didier Houssin n’est pas sorti de l’auberge.

Pendant ce temps-là, les neurologues d’État, les informaticiens et les militaires nous préparent progressivement au contrôle mental généralisé des populations par les puces multi-électrodes implantables dans nos cerveaux. Pour l’instant, « la puce » implantée ne concerne que des catégories particulières de population. Demain, une carte d’identité universelle de contrôle. Après-demain, les puces de contrôle mental directement dans le cerveau. Là, c’est vraiment de la science appliquée aux technologies sécuritaires. Le réel a dépassé la science-fiction depuis très longtemps.

Évidemment, les produits psycho-actifs comme l’Ayahuasca, qui vont dans le sens du développement de la liberté de la conscience, sont très dérangeants pour la culture du contrôle généralisé des consciences et des comportements, telle que les cartels pharmaco-chimiques et autres systèmes totalitaires cherchent à nous imposer.


C’est magnifique. La France est vraiment le pays de la liberté et des Lumières !

Les médiocres du Ministère de la Santé qui viennent de sortir cet arrêté qui, dans les faits, classe l’Ayahuasca comme « stupéfiant » sont d’une rare stupidité. Évidemment, ils étaient vexés et mortifiés que la Cour d’Appel de Paris, le 13 janvier dernier, ait relaxé des utilisateurs d’Ayahuasca de tout délit.

Mais, en prenant cet arrêté ridicule, ces pauvres gens, enfermés dans leurs psychopathologies paranoïdes, ont perdu leur guerre, pour ces deux premières raisons :

- les utilisateurs les plus compétents de l’Ayahuasca, que ce soit dans des cadres thérapeutiques ou dans des cadres rituels de groupes religieux, savent parfaitement créer collectivement les mêmes états de conscience sans le produit que ceux qu’ils atteignent avec le produit. Messieurs les énarques niaiseux du Ministère de la Santé, vous allez interdire des états de conscience au motif qu’ils pourraient avoir été provoqués par un verre d’eau ou une hostie ?

- les utilisateurs d’Ayahuasca vont désormais, du moins en France, remplacer leur breuvage rituel et thérapeutique par le « tchai », thé au lait et aux épices indiennes ; ce breuvage a exactement la même couleur et la même consistance que l’Ayahuasca ; les utilisateurs d’Ayahuasca vont donc désormais pratiquer rituels ou travail thérapeutique en buvant du thé au lait épicé ; comme ils savent créer par eux-mêmes le même état de conscience avec ou sans Ayahuasca, l’on pourra donc dire que le thé au lait épicé à l’indienne est une drogue ; il faudra donc aussi l’interdire.

L’ennui est que, en attendant, il va falloir que, pour faire respecter l’arrêté du 20 avril, les forces de police saisissent des milliers de litres de thé au lait épicé pour vérifier si, par hasard, il ne se cacherait pas parmi les théières un pot de véritable Ayahuasca.

Les policiers anti-drogues ne sont pas sortis de l’auberge.

Le dernier week-end d’avril s’est tenu à Lyon un Congrès scientifique international consacré à l’Ayahuasca, avec de belles interventions de scientifiques reconnus pour leurs compétences d’anthropologues, médecins, psychothérapeutes, pharmacologues etc. Les conclusions sont claires : utilisée comme il se doit, sous contrôle médical, psychothérapeutique ou rituel, l’Ayahuasca ne pose aucun problème qui justifie le classement comme stupéfiant. Quantité de produits psycho-actifs (ou psychotropes) – somnifères, hypnotiques, antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques… qui agissent sur le cerveau, nos humeurs et nos états d’âme – sont cent mille fois plus dangereux, de par leurs multiples effets secondaires, que l’Ayahuasca, mélange de plantes connues depuis 3 millénaires par les médecines traditionnelles et redécouvert récemment par la science occidentale comme moyen d’action particulièrement intéressant pour aider les toxicomanes.

L’interdiction de l’Ayahuasca se situe dans le cadre de la « chasse aux sectes et aux médecines féminines » lancée en France par les services de l’État et différents groupuscules et sociétés occultes totalitaires. Les vitamines et compléments alimentaires de santé sont de plus en plus réglementés par l’Europe, pour réduire leur utilisation, contraire aux intérêts des groupes pharmaceutiques mondiaux. Quantité de thérapeutes des médecines féminines sont poursuivis en justice, vilipendés, discriminés, sur les motifs les plus ridicules.

Aujourd’hui, l’Ayahuasca, demain l’homéopathie, déjà déremboursée, sera interdite au motif que le sucre des granules est dangereux pour la santé et que son efficacité n’est pas prouvée ; depuis plusieurs années, le Silicium Organique G5 de Loïc Le Ribault est interdit de production en France, comme les produits anti-cancéreux Beljanski ou Solomidès. Demain, nous aurons droit à la distribution gratuite dans les écoles de drogues légales dès la maternelle, pour calmer les enfants hyper-actifs, libres et trop intelligents.


Et je ne parle pas plus avant du fait que le classement comme « stupéfiant » de l’Ayahuasca interdit de fait une religion brésilienne, qui se situe dans le cadre de l’Église Catholique et Romaine, le Santo Daïme. Les groupes d’éveil et d’études spirituelles qui, partout en Europe, notamment, se réunissent sous cette appellation, sont, depuis mardi 3 mai, interdits de pratique rituelle, alors que cette Église est parfaitement reconnue dans quantité de pays et qu’elle transmet une tradition vieille de plusieurs milliers d’années.

L’arrêté que vous avez signé, M. le « Professeur » Didier Houssin, s’appelle un sacrilège, c’est à dire un viol du sacré. En droit, c’est un acte de discrimination religieuse et un abus de pouvoir. À propos, votre religion à vous, c’est quoi ? La reconnaissance ? Les honneurs ? L’argent ?

Face au sacrilège – le viol d’un enfant, le viol d’une tombe, l’interdiction d’une Église de gens honorables – le citoyen ordinaire ne peut pas rester indifférent, sauf à accepter de tomber dans la barbarie.

M. le « Professeur » Didier Houssin, vous allez devoir apprendre une leçon à laquelle vous ne vous attendiez pas : le sacrilège appelle une sanction radicale.

Vous empêchez des utilisateurs sains et honnêtes d’un produit traditionnel de santé mentale, physique et spirituelle, de pratiquer leur art et coutumes.

Dans le même temps, vous laissez vente libre un produit – l’alcool - qui tue 45 000 personnes par an.

M. le « Professeur » Didier Houssin, vous êtes un produit dangereux pour la santé des citoyens français et vous êtes neurotoxique au regard de la santé mentale de ce beau pays de France.

M. le « Professeur » Didier Houssin, il va falloir que votre Ministre vous classe sur la liste des « anciens Directeurs Généraux de la Santé » pour cause de gonflement égotique, de symptômes paranoïdes et de déficience cognitive, de surdité et de pratique compulsive de la masturbation mentale focalisée sur une recherche obsessionnelle de la « propreté » des autres.

Chez les vétérinaires, quand un animal est ainsi atteint, on pique.

Chez les humains, décrédibiliser suffit.

En fait, la sanction radicale est déjà là, mon pauvre M. le « Professeur » Didier Houssin : vous n’êtes plus crédible à partir de ce jour. Ni comme « Professeur de Médecine », ni comme « Directeur Général de la Santé. »

C’est une sanction radicale, définitive et sans appel.

Rendez-vous devant le Tribunal Correctionnel pour pratiques discriminatoires et abus de pouvoir.

Je vous y témoignerai ma plus sincère compassion et ma plus grande détermination à vous obliger à vous soigner de votre obsession à prétendre soigner les autres malgré eux en violant leur liberté de conscience.

Je ne manquerai pas de faire connaître à votre service de presse les réactions internationales que cette décision ignoble est en train de provoquer en ce moment même dans les milieux universitaires, médicaux et scientifiques.

Christian Cotten

Psychosociologue,

Psychothérapeute

Président de Politique de Vie

 

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