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Dossier Amiante Censier La Sorbonne Nouvelle

 

Quand le Président de Censier avoue officiellement la vérité, les magistrats condamnent celui qui la dénonce : l'amiante détruit-il le néo-cortex fonctionnaire ?

 

Dossier Amiante Censier - La Sorbonne Nouvelle

 

Christian Cotten, le 17 novembre 2005

 

Depuis plus de 8 ans, Michel Langinieux se bat pour faire connaître et reconnaître la dangerosité majeure des locaux amiantés de l'université Sorbonne Nouvelle, plus connus sous le nom de Censier.

Le dossier est très lourd, le réel manifeste. Nous le publierons ici en détail au fil des prochaines semaines.

L'État Français vient très récement de nous offrir un excellent gag, irrésistible s'il n'était mortel pour nombre de personnes.

Le 25 octobre 2005, l'actuel Président de Censier, Bernard Bosredon, annonçait devant les journalistes et plus précisément l'AFP : "Censier bâtiment amianté en fin de vie". (Voir ci-dessous).

Le 8 novembre 2005, le Figaro et le Monde, ainsi que quelques autres médias, publient aux frais du contribuables (avant d'aller taxer Michel Langinieux : 20 300 € HT) un avis judiciaire relatif à la condamnation dudit Langinieux pour poursuites abusives des fonctionnaires de Censier responsables d'une foudroyante inaction de plus de 10 ans (avril 95, premier décès dû à l'amiante - cancer spécifique de la plèvre - de Jacqueline Suzzoni, technicienne à Censier).

"Il a en effet été jugé que le problème de l'amiante a été sérieusement traité par l'Université Paris III - Sorbonne Nouvelle sur son implantation de Censier et qu'aucun danger n'existe ni pour le personnel ni pour les étudiants".

Autrement dit, les magistrats de la 31è Chambre Correctionnelle du TGI de Paris décidaient, en juin dernier, à propos du dossier Amiante à Censier "Circulez, il n'y a rien à voir, Monsieur Langinieux, taisez-vous et payez" quand, quelques semaines plus tard, le Président de l'Université lui-même avouait publiquement la réalité des faits, offrant ainsi son alliance à Michel Langinieux. Merci M. le Président, nous savons tous que, certains jours, la peur encourage l'intégrité.

 

Christian Cotten


Paris III (Censier) "dans une situation critique", selon son président.

AFP 25.10.05 | 15h41

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-25939959@7-40,0.html

 

La situation de la Sorbonne Nouvelle (Paris, installée principalement sur le centre Censier, est "critique" et le bâtiment "en fin de vie", a déclaré mardi le président de cette institution, Bernard Bosredon, lors d'un point de presse commun avec le président de Paris VI.

"Paris III est dans une situation critique. 23 millions d'euros ont été programmés pour l'extension de l'université à côté de Censier, nous n'avons pas encore touché un seul euro de ce financement", s'est indigné le président de la Sorbonne Nouvelle, rappelant que Censier est un bâtiment amianté "en fin de vie" dont les technologies d'encoffrage d'amiante "datent des années 1970".

"L'état des constructions inspire de plus vives inquiétudes", a ajouté le président, en rappelant que si l'amiante y a été confinée, "elle empêche tous les travaux de rénovation de Censier".

Par exemple, "il est impossible de changer les fenêtres, qui datent de la construction du bâtiment (1965), et plusieurs d'entre elles, dangereuses, ont dû être soudées pour la sécurité des usagers", a encore expliqué M. Bosredon.

Dès la fin des années 1990, un plan de réhabilitation avait été élaboré pour la Sorbonne Nouvelle avec notamment la construction d'un bâtiment de 12.000 m2, l'"îlot Poliveau", proche de Censier dans le Muséum d'Histoire Naturelle, et un budget de 23 millions d'euros alloué pour y construire une bibliothèque.

"Or ce plan est complètement bloqué aujourd'hui", constate le président.

Le président de l'université Paris VI (Pierre et Marie Curie), Gilbert Béréziat, a aussi poussé un cri d'alarme lors de ce point presse, en répétant qu'"il y a 60.000 m2 de locaux vides depuis un an (sur le campus de Jussieu où est implantée l'université) qui ne peuvent être utilisés faute de décision administrative sur leur aménagement".

"La semaine dernière, une lettre du Premier Ministre nous a annoncé une énième mission d'évaluation de Jussieu", a encore dit M. Béréziat.

"Le recteur de Paris doit réaliser une mission d'expertise de l'affectation des locaux (de Jussieu) qui seront disponibles à l'issue du chantier de désamiantage et de rénovation", indique en effet ce courrier.

Le Conseil d'administration de Paris VI avait voté le 21 septembre, à l'unanimité, une motion demandant de pouvoir disposer des locaux nouvellement désamiantés du campus de Jussieu.

 


Un millier d'enseignants et personnels de Paris-III n'ont jamais, en dix ans, abordé le sujet essentiel d'une catastrophe sanitaire en leur propre Faculté. Ils n'ont pas pu ni su PRÉVENIR leurs étudiants, si ce n'est pour désinformer davantage ou faire arracher les AVIS d'alerte et de réglementation affichés sur les murs. Ce mutisme acharné (complicité et crime autorisés, saupoudrés de poussières d'amiante) devient révélateur de l'état mental distillé à Censier...

Il ne fut dès lors, nullement surprenant d'entendre le 25 octobre 2005 la déclaration officielle du Président BOSREDON coincé entre les faits portés sur Internet et la sortie de son nom le 16 octobre 2005, forcé à ce point de prendre ses responsabilités devant 27 malades et décès suspects, sans parler des morts à venir en son université.


Le prix du "Double appel" fut la suppression du BLOG et de ses 200 pages de preuves sur les empoisonnements de la Sorbonne Nouvelle quelques jours avant l'apparition des annonces judiciaires dans la presse.

Étudiants et Renseignements Généraux (les demeures sont nombreuses dans la maison des R.G.) ont tout de suite signalé qu'ils n'avaient plus accès au BLOG.

Autre remarque : "l'extension de l'université" indiquée par Bernard BOSREDON n'est que souhait pieux, simple projection. L'îlot Poliveau appartient au Muséum, à ses chercheurs et ses étudiants : ils l'ont clairement fait savoir. Pourquoi se leurrer à tel point ? Censier ne peut s'installer d'emblée chez les autres sans demander leur avis !

"L'hypocrisie à la mode passant pour vertu" demeure aujourd'hui aussi totalitaire qu'à l’époque de Molière (le pli est pris). Incrustée comme des fibres irréversibles pour être décriée, elle attend son éradication de toute Sorbonne, Nouvelle ou autre.


Le texte de la publication judiciaire du 8 novembre, suite à un jugement du 13 juin 2005.

Les juges n'étaient pas au courant de la situation réelle : il faut dire qu'ils s'y sont mis à 69 magistrats en 8 ans, pour éplucher 500 pages de preuves parfaitement claires.

D'où une conclusion redoutable : l'amiante de Censier attaque le néo-cortex fonctionnaire.

Va-t-on inventer un vaccin pour sauvegarder la matière grise judiciaire de la 31ème Chambre Correctionnelle du TGI de Paris, du Tribunal Administratif, de la Cour Administrative d'Appel de Paris, du pôle financier, de la Chambre de l'Instruction près la Cour d'Appel de Paris, des bureaux des Doyens des Juges d'Instruction, de la Cour de Cassation, du Conseil d'État, y compris huissiers, greffiers et secrétaires, Présidents, Vice-Présidents et Procureurs, sans oublier la Cour de Justice de la République ?

 

 

 

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